[Edit: Après de francs échanges constructifs dans les commentaires suite à l'article original, j'ai décidé d'éditer cet article.]
L'article original critiquait Sea Shepherd par rapport au fait que leurs campagnes étaient des campagnes ciblées et Paul Watson pour son discours spéciste. Je maintiens ce dernier point.
Après discussion avec certains lecteurs, j'ai du me rendre à l'évidence que Sea Shepherd n'était cependant pas un bon exemple du problème des campagnes ciblées dans le cadre des droits des animaux.
En effet, Sea Shepherd ne répond pas à mes attentes en matière de droits des animaux. Mais je ne peux pas vraiment les blâmer car la SSCS est bel et bien une organisation environnementale et non une organisation pour les droits des animaux (Watson le dit d'ailleurs bien lui-même).
D'un point de vue environnemental, l'action de Sea Shepherd est probablement importante et toute personne concernée par la conservation des océans et des animaux protégés durant les campagnes devrait songer à les soutenir et surtout à devenir vegan, la production de produits animaux étant une catastrophe écologique.
Voir des vegans visant l'abolition de l'exploitation animale investir leur temps et leurs ressources dans une organisation environnementale, dirigée par une personne ayant des discours spécistes, au lieu de s'investir dans l'éducation végane positive du public me laisse profondément perplexe. J'insiste car je ne pense pas avoir vu ne serait-ce qu'une seule fois le mot vegan sur le site de Sea Shepherd, pourquoi le devenir et comment.
Au niveau des droits des animaux, les campagnes ciblées sans promotion explicite du véganisme restent problématiques et j'invite les personnes concernées par les droits de tous les animaux à faire la promotion du véganisme comme norme minimale de décence. C'est la seule manière d'éradiquer à long terme le spécisme de notre société.
L'article original critiquait Sea Shepherd par rapport au fait que leurs campagnes étaient des campagnes ciblées et Paul Watson pour son discours spéciste. Je maintiens ce dernier point.
Après discussion avec certains lecteurs, j'ai du me rendre à l'évidence que Sea Shepherd n'était cependant pas un bon exemple du problème des campagnes ciblées dans le cadre des droits des animaux.
En effet, Sea Shepherd ne répond pas à mes attentes en matière de droits des animaux. Mais je ne peux pas vraiment les blâmer car la SSCS est bel et bien une organisation environnementale et non une organisation pour les droits des animaux (Watson le dit d'ailleurs bien lui-même).
D'un point de vue environnemental, l'action de Sea Shepherd est probablement importante et toute personne concernée par la conservation des océans et des animaux protégés durant les campagnes devrait songer à les soutenir et surtout à devenir vegan, la production de produits animaux étant une catastrophe écologique.
Voir des vegans visant l'abolition de l'exploitation animale investir leur temps et leurs ressources dans une organisation environnementale, dirigée par une personne ayant des discours spécistes, au lieu de s'investir dans l'éducation végane positive du public me laisse profondément perplexe. J'insiste car je ne pense pas avoir vu ne serait-ce qu'une seule fois le mot vegan sur le site de Sea Shepherd, pourquoi le devenir et comment.
Au niveau des droits des animaux, les campagnes ciblées sans promotion explicite du véganisme restent problématiques et j'invite les personnes concernées par les droits de tous les animaux à faire la promotion du véganisme comme norme minimale de décence. C'est la seule manière d'éradiquer à long terme le spécisme de notre société.
Intéressé par le veganisme ? Commencez ici !
merci pour le billet, intéressant...je partage! je suis anti-spécisme, et anti-sscs depuis pas longtemps, leurs méthodes ont eu raison de notre gentillesse tropicale...cordialement. kafé
RépondreSupprimernan mais " je suis antispécisme" -_- soit tu as mal orthographié le mot soit il serait temps de te faire une désintox de maxime ginobite.....
SupprimerQuand j'ai vu cet article (http://www.examiner.com/vegan-in-roanoke/why-non-human-animal-activists-shouldn-t-get-too-excited-about-the-sea-shepherd), j'ai été complètement chamboulé.
RépondreSupprimerAu départ je n'étais pas d'accord avec Corey Lee Wrenn mais en relisant minutieusement et en y réfléchissant, j'ai du me rendre à l'évidence que financer Sea Shepherd était bel et bien contre productif.
Mais c'est un sujet qui fâche dans le milieu des droits des animaux.
Bizarre ce billet. Si effectivement Sea Shepherd ne condamne que l'élevage industriel (et pas la viande "BIO") pourquoi leurs bateaux ne proposent pas de viande, même BIO ?? Ils sont vegan et ne font pas de concession là dessus.
RépondreSupprimerJe vois pas non plus où est le problème à accepter à bord des gens qui ne sont pas vegans dans leur vie de tous les jours dès lors qu'ils le sont forcément sur les bateaux. C'est quoi ce positionnement sectaire que vous présentez ? Alors, il ne faudrait accepter que des gens déjà vegans et donc déjà convaincus ? Pas vraiment le meilleur moyen de faire découvrir le régime vegan au plus grand nombre et d'initier les omnivores...
Après c'est vrai que Sea Shepherd n'est pas une association de droit des animaux, c'est une ONG de conservation marine. Et alors ? Les assos de droits des animaux existent, elles ont leur spécificité et personne ne leur demande de faire de l'anti braconnage leur fer de lance. C'est justement cette pluralité d'approches qui fait la force du du mouvement et qui permet de sensbiliser et convaincre le plus de monde. Au final, c'est bien ça l'objectif non ?
Je me fous de la raison pour laquelle les gens arrêtent de manger des animaux, du moment qu'ils arrêtent. Et il se trouve que l'argument écologique convainc beaucoup de gens qui restent insensibles aux notions de bien être animal. Donc c'est bien plus efficace de présenter les deux courants argumentaires. Droits des animaux et Sea Shepherd ont une approche complémentaire et c'est à eux deux qu'ils balayent l espectre l eplus large.Vous avez peut-être le temps d'attendre que chaque citoyen daigne s'émouvoir de la souffrance du veau qu'on égorge mais les veaux eux, n'ont pas ce temps et pour cause, ils pourraient attendre longtemps avant que ça n'arrive !
Par ailleurs je ne crois pas non plus que Paul Watson ne s'occupe que des baleines, dauphins et autres animaux hyper charismatiques. Sea Shepherd fait des campagnes pour les thons et les concombres de mer (des petits animaux pas très jolis et dont tout le monde se fout).
En tant que vegane l'auteure de cette note ferait bien de consacrer son temps et son énergie à lutter contre les lobbies de la viande et des produits laitiers (gros morceaux s'il en est)plutôt que d'attaquer Sea Shepherd. Revoyez vos priorités mademoiselle !
Une Végane blasée par tant de bêtise.
Jusqu’à preuve du contraire l'Homme fait partie du règne animal ! Sa dentition fait de lui un omnivore donc viande , poisson légumes et fruits bref il mange de tout pour que sont corps ne manque de rien !!! 2ssayé donc de nourrir un lion avec du tofu !!
SupprimerDe plus ce qui a permis a ces vegan pur et dur de pouvoir utiliser leurs cerveaux c'est grâces a leurs ancêtres qui eux mangeaient de la viandes cuites !
Quand a Sea Shépas , organisation criminelle ne servant que les intérêts de leurs gourous fait tellement de mal aux mouvements écologiques ! Grâce a eux on perd 30 ans dans la protection de la nature !! Quand vous faites un don a cette organisation ténébreuse vous ne savez même pas a quoi vas servir votre argent (au mieux tout part en frais de gestion , au pire cela renfloue les caisses des états ou les SS payent leurs cautions voir même payent leurs bureaux somptueux dans Paris en autre chose)).
Comment peut on sérieusement croire que lancer de l'acide dans la mer cela la protège !!Il faudra m'expliquer en quoi couler ses bateaux qui ont plus de 30 ans protège la mer !!
Comme réponse on vas avoir : "oui mais l'homme n'agit pas bien envers les animaux!! Fait on un procès aux lion qui chasse la gazelle !! Mais pourtant SS n'agit pas mieux en insultant leurs soutiens intellectuel et scientifique !(cf la guerre du globis aux iles Feroé )
Leurs façon d'agir est ignoble : ils débarquent quelque part puis insultent les gens présent et après mentent sur leurs site officiel bref que du vent !!! Et surtout font croire a leurs sympathisant resté derrières leurs mac book ou leurs montres a 15 000 euros pas du tout écologique qu ils sont les seuls a protéger la nature !!
Enfin quand notre gouvernement répond a L'homophobe raciste icône des années 60 et soutient officiel des SS que l’état français ne protège pas les criminels il a bien raison ! La protection de la planète oui ; Sea shepperd non !
Salut Sabrina.
RépondreSupprimer(Une bêtise avant de commencer, mais je suis un homme.)
Disons que j'ai 1 million d'euros à injecter dans le mouvement des droits des animaux.
Pourquoi est-ce que j'injecterai ce million dans les campagnes de Sea Shepherd alors que :
-ce sont des campagnes spécistes: ils n'encouragent aucunement les gens à devenir vegan, ils encouragent les gens à faire attention à l'environnement et à ne plus manger de poisson. C'est tout. Ce n'est pas pour rien que Paul Watson dit que c'est ok de manger de la viande qui n'a pas d'impact sur les océans.
-Ce sont des campagnes ciblées.
-Ce n'est aucunement une organisation des droits des animaux mais une organisation environnementale. Ils ont une nourriture végétalienne à bord par souci de cohérence avec leur discours environnementaliste, car la production de produits animaux est liée aux océans. Comme il le dit, on nourrit les animaux d'élevage avec des poissons.
-Paul Watson reste un spéciste et minimise la souffrance des animaux dans les abattoirs et la rend acceptable. Tant qu'il tiendra ce discours spéciste, il n'aura pas 1 cent de ma part. Seul la conservation des océans lui importe. Très noble mais le veganisme est plus vaste que ça je pense (et englobe forcément la conservation des océans).
Si j'ai 1 million à injecter, je l'injecterai dans des campagnes de promotion du veganisme dans son ensemble, comme celles de http://www.vegan.fr ou de http://animalemancipation.com/ , dans des campagnes abolitionnistes. Ce sont des campagnes qui touchent TOUS les animaux et qui informent les gens de manière efficace, sur tous les plans.
C'est comme ça que je suis devenu vegan, grâce à un pamphlet abolitionniste qui m'a fait réfléchir sur TOUTE la question animale.
Si je n'étais pas tombé sur ce pamphlet et que j'avais vu une campagne de Sea Shepherd, je serai peut-être encore occupé à manger un gigot d'agneau, au fromage, dans mon salon en cuir à l'heure ou j'écris. Du moment que ça n'ait pas trop d'influence sur les océans et l'environnement. Et sans poisson, c'est le plus important. Et le lendemain j'irai acheter un chien dans une animalerie et un shampooing de l'Oréal testé sur animaux. (suite)
Parce que Sea Shepherd ne m'aura pas fait réfléchir sur le statut moral des animaux. C'est le problème des campagnes ciblées.
RépondreSupprimerJe n'injecterai pas cet argent dans les campagnes de Paul Watson qui ne fait passer aucun message cohérent pour tous les animaux. Contrairement à ce qu'il dit, ce n'est pas ok ce qui se passe dans les abattoirs car légal et ce n'est pas ok de manger de la viande si ça n'a pas d'impact sur l'environnement.
Si tu penses le contraire, il est temps de confronter ton propre spécisme.
Ce million injecté dans des campagnes de promotion du veganisme aura à mon avis bien plus d'effet que dans Sea Shepherd.
Une campagne vegan englobera forcément tous les arguments qui pourraient convaincre le public: les droits des animaux, l'environnement, la santé.
Le problème c'est qu'on en fait quasi jamais. La plupart du temps on ne fait que des campagnes ciblées ou pire, welfaristes.
Si tu veux que les animaux aient un jour un statut moral et le droit de ne plus être considéré comme ressource, si tu veux un monde vegan, ce n'est à mon avis pas en injectant ton argent dans Sea Shepherd.
Problème du welfarisme : http://fr.abolitionistapproach.com/2011/10/02/vous-avez-foi-dans-le-welfarisme/
Problème des campagnes ciblées : http://fr.abolitionistapproach.com/2010/02/01/les-campagnes-ciblees-dans-les-contextes-humain-et-nonhumain/
Ca pour moi c'est efficace : http://www.abolitionistapproach.com/media/pdf/ARAA_Pamphlet_A4_French.pdf
On y parle du droit de tous les animaux, de l'écologie et de la santé.
C'est à ça que je consacre mon temps et mon énergie, notamment en traduisant et en diffusant les essais et discours abolitionnistes, à propager le veganisme autour de moi. Pas à soutenir des campagnes spécistes contreproductives pour le veganisme.
@Kwice:
RépondreSupprimerok, monsieur et non mademoiselle (autant pour moi).
Paul Watson n'a jamais dit qu'il était ok de manger de la viande qui n'a pas d'impact sur l'environnement parce que ça n'existe pas. Vérifies tes sources mais je connais le personnage et je connais son positionnement sur cette question. Si ces bateaux sont vegan et ne servent pas de viande, même "BIO", c'est bien pour cette raison.
Enfin tu as tort quand tu dis que sea shepherd n'encourage pas les gens à devenir vegan. J'ai fait une campagne avec eux il y a quelques années.
Quand j'ai rejoins leurs bateaux, je mangeais de la viande et du poisson(et oui), c'est mon passage chez Sea Shepherd qui a été le détonateur qui m'a rendue vegane. Et je peux te garantir que je ne suis pas la seule dans ce cas.
Maintenant que toi, tu préfère soutenir des campagnes de promotion du veganisme plutôt que sea shepherd, c'est très bien, perso j'y vois aucun problème. Ce qui me dérange, c'est cette tentative de décrier sea shepherd. Que leur approche ne te conviennes pas à 100% ok, mais que tu tentes de faire du tort à une asso qui fait tant de choses pour les animaux (et le régime vegan, quoique tu en dises), ça me laisse perplexe.
Attaque toi donc à la propagande de l'industrie de la viande et des produits laitiers qui manipulent le public en leur faisant croire que manger viande, poissons et yahourts est indispensable pour être en bonne santé. Démonter cette propagande est un job à plein temps. Tu fera bien plus pour les animaux et pour le régime vegan en recentrant tes priorités. En gros, ne soutiens pas Sea Shepherd si tu veux, mais fiches leur la paix, tu te trompes d'ennemi là.
Voilà mon but n'étais pas de te faire changer d'avis (je doutes que tu le fasses tant tu sembles plein de certitudes) mais je voulais te donner le mien.
Bonne continuation.
Je pense que tu te trompes quand tu dis que Sea Shepherd fait tant de choses pour les animaux.
RépondreSupprimerC'est une association environnementaliste qui fait des choses pour CERTAINS animaux marins dont la chasse est illégale. L'intention est bonne mais l'action de Sea Shepherd est problématique pour les autres animaux.
Surtout quand Paul Watson a des discours de ce genre :
"Q: Are you a vegetarian or vegan?
Watson: Yes, a vegan, but we're promoting veganism not for animal-rights reasons but for environmental conservation reasons.
You cannot compare the killing of animals in a domestic slaughterhouse to the killing of a whale. What goes on with those whales – or dolphins, say, in Taiji – would never be tolerated in a slaughterhouse. Those slaughterhouses would be shut down. It takes from 10 to 45 minutes to kill a whale and they die in horrific agony. That would be completely intolerable and illegal in any slaughterhouse in the world.
Also they're an endangered and protected species – pigs and cows are not. They're part of an ecosystem, which pigs and cows are not. It always bothers me that that comparison is brought up."
Désolé mais ce genre de discours, c'est une catastrophe pour les animaux d'abattoirs. C'est du pur spécisme. Sortir ce genre de choses, c'est rendre le public à l'aise avec ce qui se passe dans les abattoirs.
Et ça a des effets dévastateurs pour les autres animaux, comme toute campagne ciblée d'ailleurs.
Dire que ce qu'on fait à l'animal X est grave et qu'il faut agir pour cet animal X donne comme message au public que l'exploitation des autres animaux est moins importante et acceptable moralement.
Comme les campagnes ciblées contre la fourrure par exemple. Manifester seulement pour la fourrure envoie le signal au public que la laine, la soie et le cuir sont moralement acceptables. Or ils ne le sont PAS. Ces campagnes ciblées partent d'une bonne intention mais sont problématiques si on est pour les droits des animaux. Il est temps que le message des défenseurs des animaux soit clair.(suite)
Sea Shepherd ne va pas créer une remise en question dans le public par rapport au statut moral des animaux avec des campagnes spécistes. Le discours de Paul Watson renforce même le statut de propriétés et de ressources d'autres animaux. Car il n'y a pas de message pour les droits des animaux.
RépondreSupprimer"we're promoting veganism NOT FOR ANIMAL-RIGHTS REASONS but for environmental conservation reasons"
Il y a un message environnemental, et ce n'est sûrement pas grâce à Sea Shepherd qu'on obtiendra l'abolition de l'esclavagisme animal.
Je ne comprends pas pourquoi les vegans qui sont pour les droits de TOUS les animaux soutiennent financièrement Sea Shepherd au lieu d'investir dans des campagnes abolitionnistes vegan.
"Attaque toi donc à la propagande de l'industrie de la viande et des produits laitiers qui manipulent le public en leur faisant croire que manger viande, poissons et yahourts est indispensable pour être en bonne santé"
Eduquer les gens au veganisme via des campagnes non-violentes, c'est s'attaquer à ces industries.
Pas besoin de couler des bateaux et de jouer au super-hero, surtout si d'un autre côté on déclare que ce qui se passe dans les abattoirs est ok car légal. Ca n'empêchera pas les gens de continuer à considérer les animaux comme des ressources parce qu'il n'y a aucune éducation pour les droits des animaux derrière Sea Shepherd.
Si je décrie Sea Shepherd et les campagnes ciblées, c'est parce qu'elles font partie du problème des droits des animaux, PAS de la solution. Pointer les problèmes de ces campagnes ciblées n'est pas négatif pour les animaux, quoi que tu en penses: c'est quelque chose qu'il faut absolument corriger. Les campagnes ciblées n'aident PAS les animaux en général.
Est-ce que tu as lu l'article de Francione sur les campagnes ciblées ?
Si tu es devenue vegan grâce à Sea Shepherd, c'est cool. Mais si ils ont pu te convaincre, tu n'aurais eu -aucun mal- à le devenir grâce à une campagne de promotion du veganisme.
Je connais beaucoup de gens qui sont relativement hermétiques au playdoyer en faveur du bien être animal (ce qui n'est aps mon cas bien sûr) et qui sont végétariens ou même vegan pour des raisons environnementales. Je me dis que pour le veau, la vache et le cochon, la raison pour laquelle il sne se font pas bouffer est secondaire par rapport au fait de ne pas se faire bouffer. Et le fait est qu'en abordant l'argument écologique, on grossit les rangs des vegans. J'insiste aussi sur le fait que si Sea shepherd se foutait des animaux et ne pensait qu'à l'environnement, ils serviraient de la viande "Bio" ou du poisson pêché à la ligne ou du lait Bio, des oeufs de poule bio. Rien de tout ça. Ils ne font pas de compromis à ce niveau là, moi ça me suffit. Et je pense que les démarches comme la tienne ne font pas avancer les choses.
RépondreSupprimerMerci pour ce billet.
RépondreSupprimerPour avoir posé quelques questions "embarrassantes" à Paul Watson à l'issue d'une ou deux de ses conférences, force m'a été de constater qu'hélas, SS et son créateur ne sont effectivement ni antispécistes, ni vegans pour les animaux.
C'est d'autant plus regrettable que Watson bénéficie d'une très large audience dans le monde, d'un gros capital de sympathie (justement parce qu'il n'est pas cohérent ?) et qu'à ce titre, il se doit d'être impeccable en envoyant le bon message.
J'aime les gens qui trouvent toujours la petite faille, le truc à redire. En général, ces gens parlent...parlent beaucoup. Je les vois moins souvent agir...
SupprimerA bon entendeur...
Ben tu comprends, ça leur prend un temps fou, toutes ces recherches, alors après il leur reste plus de temps pour agir...
SupprimerJuste une question à qui voudra me répondre.
RépondreSupprimerPourquoi Paul Watson n'est-il pas opposé aux delphinariums et aux zoos ?
Sur sa page FB on pouvait le voir aussi photographié avec sa famille dans un zoo australien, caressant un tigre apathique..
Sabrina, ils ne peuvent pas se permettre de servir de produits animaux "bio" à bord, ce sera toujours la moins bonne des solutions pour l'environnement, bio ou pas. Rien à voir avec les droits des animaux; Paul Watson le dit lui-même, mot pour mot dans l'interview, je ne sais pas ce qu'il te faut de plus.
RépondreSupprimerEt comme je l'ai dit plus haut, pas besoin d'injecter des millions et des millions dans Sea Shepherd pour aborder l'argument écologique, n'importe quelle campagne vegan sérieuse abordera de toute façon l'argument écologique dans son plaidoyer, même si il n'est pas central.
Pas besoin de soutenir des campagnes spécistes (j'ai mis en ligne quelques articles traduits à propos des campagnes ciblées) contreproductives.
PAul Watson est contre les delphinariums et le sdénonces sans équivoque. Trouve nous une déclaration contraire. Quand au zoo australien auquel tu référence, c'est davantage un centre de soin qu'un zoo. Les animaux y sont en liberté et certains (ceux qui sont endémiques du coin) sont réintroduits en milieu naturel. Cet établissement a récupéré énormément d'animaux chez des particuliers ou dans vrais zoos où ils vivaient dans de sordides conditions.
RépondreSupprimerBref, je vous laisse faire le procès de Paul Watson, vous avez raison c'est lui l'ennemi. Après tout si vous avez l'impression d'aider les animaux en faisant ça, faites vous plaisir.
Tout-à-fait d'accord avec les propos de Sabrina. Pourquoi salir la réputation d'organismes qui se bougent le cul et qui risquent leur vie pour aller défendre des animaux. Sea Sheapherd a choisi de défendre les animaux marins comme d'autres choisissent de défendre les animaux domestiques, d'autres encore les animaux d'élevage, les animaux chassés, etc. Pourquoi est-ce que tous les organismes de défense des animaux devraient être sur tous les fronts?
RépondreSupprimerJe suis devenu vegan après avoir connu Sea Shepherd. De nombreuses personnes dans mon entourage ont changé leurs habitudes ensuite, et sont devenues végétariennes ou végétaliennes.
RépondreSupprimerJe suis entièrement d'accord avec Sabrina. Cet article est contre-productif pour la défense de TOUS les animaux dans le monde.
Je dirai même +, cet article est MENSONGé.
Lorsqu'on s'intéresse OBJECTIVEMENT à ce qu'est et ce que n'est pas Sea Shepherd, en lisant cet article on se demande même si la volonté de l'auteur de l'article n'est pas de sciemment porter atteinte à Sea Shepherd.
Aux lecteurs ainsi qu'à l'auteur : Cessez d'écouter les "on dit", les "rumeurs", et les blabla des détracteurs. Renseignez-vous par vous-même, concrètement, sur les Valeurs que défend Sea Shepherd.
Il y en a marre de voir des _mensonges_ et de devoir rétablir les Vérités.
Que de temps et d'énergie perdus alors qu'on se bat pour les même convictions.
Stop aux blablas, agissons !
@Anonyme: histoire d'envoyer pour une fois un message cohérent pour les droits de tous les animaux ?
RépondreSupprimerJ'invite tout le monde à lire les 2 essais de Dan Cudahy sur le problème des campagnes ciblées
"Cueillir le fruit à portée de main: qu'est-ce qui ne va pas avec les campagnes ciblées ?"
et "Campagnes ciblées, spécisme et compartimentation"
Dans la vie, il y a 3 catégories de personnes :
RépondreSupprimer1) celui qui veut faire, il trouve un moyen
2) celui qui ne veut pas faire, il trouve une excuse
3) et celui qui ne voudra jamais rien faire, lui, il critiquera toujours.
...
@ Kwaice, biensûr Paul Watson (et/ou Sea Shepherd) aurait pu s'occuper de tous les animaux de la Terre, aussi bien insecte, crabe, mammifères marins, souris, hiboux & Co .. et également du nucléaire et aussi des habitations, la malnutrition dans le monde, les déchets des satellites artificiels autour de la Terre, les ondes radios, et même lancer une ligne de vêtement type "Bisounours" où chacun pourrait s'envoyer des coeurs et des arc-en-ciel, oui c'est sûr il aurait pu envisager tout ça aussi ...
...
... mais vous Kwaice, à part "critiquer", que faites-vous concrètement ?
...
...
C'est bien gentil de vouloir rêver d'un monde idyllique, de pester sur tout ce qui n'est pas "parfait" et qui ne s'occupe pas de "tout", mais concrètement, à part soutenir un tel article (et de telle idioties), que faites-vous ?
...
...
Il y a un type, il s'appelle Paul Watson. Lui et des milliers de bénévoles à Terre et en Mer (les deux sont tout aussi importants), ils ont décidé de "FAIRE". Alors c'est sûr ils n'ont pas de baguette magique, c'est sûr ils sont juste "quelques" milliers sur la planète et non "quelques millions", mais ces gens là ne sont pas là à publier et soutenir un tel article qui de + est mauvais sur le fond, et sur la forme.
Continuez à écrire de tels articles, continuez à écrire des commentaires dans ce sens, mais pensez aussi à vous regarder dans un miroir et à vous demander à quelle catégorie de personnes vous pouvez vous identifiez (voir les 3 points écrits au début).
Bon vent.
@Alex : Dans le cas où ce n’était pas clair, je suis pour les droits de tous les animaux et je suis pour l’approche abolitionniste de toute l’exploitation animale, comme j’aurai été pour l’approche abolitionniste de l’esclavagisme humain . Pas pour l’approche welfariste ou neo-welfariste qui fait partie du problème et non de la solution.
RépondreSupprimerSi on veut qu’un jour les droits des animaux à ne pas être utilisés comme ressources soient reconnus, c’est très simple : il faut éduquer le public non-vegan, source du problème, à devenir vegan : pourquoi le devenir (droits des animaux, environnement et santé) et comment le devenir. Ce n’est que comme ça qu’on mettra fin au spécisme de notre société à cet enfer sur terre. Si vous pensez le contraire, alors je pense que vous n’avez rien à faire sur ce blog et je vous conseille plutôt peta.fr
Comme le dit très bien Dan Cudahy dans son essai, que vous n’avez probablement pas lu puisque vous ne comprenez toujours rien au problème des campagnes ciblées, « Cueillir le fruit à portée de main : qu’est-ce qui ne va pas avec les campagnes ciblées », force est de constater que le « mouvement pour les droits des animaux » fait complètement l’inverse de ce qui est logique : au lieu de promouvoir le veganisme et d’éduquer le public, on fait des campagnes ciblées et spécistes, sans fin, on ne suggère surtout pas de devenir vegan, on injecte des millions et des millions à des organismes qui, au lieu d’utiliser ces ressources pour promouvoir le veganisme, s’engagent à nouveau dans des campagnes ciblées ou pire, welfaristes, ou achètent des bateaux pour faire la guerre, sans faire passer de message cohérent pour les droits de tous les animaux.
Sea Shepherd s’attaque aux pratiques illégales qui ont lieu dans les océans. C’est tout.
On ne demande pas à Paul Watson de s’occuper de tous les problèmes de la terre, on lui demande d’envoyer un message cohérent pour tous les animaux en demandant au public de devenir vegan, pas en suggérant seulement au public d’arrêter de manger des poissons ou des animaux nourris avec des poissons. Mais il ne le fera jamais. Pourquoi ? 1) Parce qu’il est lui-même spéciste et qu’il n’est pas pour les droits des animaux (il le dit lui-même dans l’interview) 2) Parce que s’il s’envoyait un message cohérent (go vegan, arrêtez d’utiliser les animaux comme ressources), les donations chuteraient parce que, comme pour Peta & beaucoup d’autres organismes de « droits des animaux », les donateurs eux-mêmes ne sont pas vegan, parfois même pas végétariens et ils seraient bien emmerdés qu’on leur « mette leur nez dans le caca » en leur demandant de devenir vegan (le mouvement de protection animal lui-même présente le veganisme comme « extrême », dans quel monde on vit). Voilà le problème : les gens qui sont à la source de l’exploitation animale, donc qui ne sont pas vegan, financent les organisations des droits des animaux et à côté de ça on a des personnes vegan qui continuent à financer des organismes comme PETA ou SS.
Tout est une question de fric : si les grands groupes pour les « droits des animaux » veulent garder leur manne financière, ils doivent suggérer -le moins possible- à leurs donateurs de devenir vegan.
(suite)
(suite) C’est comme ça qu’on atteindra l’abolition de l’esclavagisme animal ? Avec PETA ? Avec Sea Shepherd ? Ja-mais. Jamais les animaux ne seront libres avec les campagnes spécistes qui composent une grande partie du mouvement animal. Non seulement ces campagnes sont spécistes et contreproductives mais en plus elles drainent les ressources du mouvement vegan. Au lieu de s’attaquer aux racines du problème, le spécisme, en demandant au public de devenir vegan, on fait à la place des campagnes spécistes ou welfaristes, sans fin (d’où la métaphore du fruit à portée de main, qui repoussera indéfiniment tant qu’on n’éduque pas le public à devenir vegan).
RépondreSupprimerAlors qu’est-ce qu’on veut au fond ? On veut tourner en rond à l’infini ou on veut la fin de l’exploitation animale un jour? Moi je sais ce que je veux, quand je me regarde dans le miroir : je veux l’abolition, pour tous les animaux, et je sais très bien que ce n’est pas en injectant mon fric pour que Sea Shepherd achète des bateaux pour faire la guerre qu’on y arrivera. Tant qu’il n’y a pas d’éducation vegan dans le public, les animaux seront toujours exploités et utilisés.
Le moyen dont vous parlez dans votre point 1), c’est s’attaquer au spécisme, rien d’autre, et on y arrivera que par l’éducation du public. C’est très simple : au plus il y aura de vegans, au moins les animaux seront exploités. Pas besoin de jouer aux super-heros, pas besoin de violence, pas besoin de bateaux de guerre, pas besoin de femmes nues, pas besoin de campagnes spécistes, pas besoin de campagnes welfaristes suggérant au public qu’il est ok de consommer des produits animaux du moment que c’est « humain » : juste l’éducation du public via des campagnes de promotion du veganisme (comme celles de http://www.vegan.fr). C'est là où ira mon fric. Mais ces organismes ne sont malheureusement PAS financés pour faire campagne car toutes les ressources sont dispersées chez des organismes qui ne font pas la promotion du veganisme. Voilà où en est le mouvement des droits des animaux.
Pointer du doigt le problème du mouvement animal, c’est pas pour faire chier, c’est pas pour « ne rien faire » comme vous le sous-entendez, c’est justement pour que la communauté qui est –sérieusement- pour les droits des animaux ouvre les yeux et arrête d’investir dans des organisations contreproductives et investisse à la place là où ça sera efficace, là où il faut attaquer l’arbre de l’exploitation animale : le TRONC, les RACINES, le spécisme.
Maintenant c’est sûr que faire la guerre parait bien plus « cool » que d’éduquer le public. Mais ça ne fait sûrement pas avancer les choses, toutes ces ressources sont perdues. Tant que cette société sera spéciste, les baleines, dauphins, phoques & co seront traqués et exploités car ils seront considérés comme ressources.
Mais on peut aussi continuer à tourner en rond, ne demandons surtout pas au public de devenir vegan. Ca bénéficiera aux organismes de « protection animale » mais –aucunement- aux animaux.
Note : sur le site de Sea Shepherd (un exemple parmi tant d’autres), jamais il n’est demandé au public de devenir vegan, ja-mais. Seule la nourriture à bord de leur bateau est vegan, par souci de cohérence environnementale. Par contre on maintient texto sur le site qu’il y a une grande différence morale entre la consommation de viande de baleine et celle d’animaux de ferme. Du spécisme dans toute sa splendeur.
J'ai lu ce que vous avez écrit. Plusieurs idées me viennent à l'esprit (je vais ESSAYER d'être concis) :
RépondreSupprimer- Je pense que personne n'oblige personne à quoique ce soit (aussi bien dans les actes que dans les pensées). De fait, rien ne vous oblige à donner à Sea Shepherd (ou autre). (et que moi, Alex Z, je donne ou non à untel ne regarde que MOI : c'est de l'ordre de l'intime)
- Suivant le même principe, personne n'oblige personne à devenir vegan.
- Sur l'approche "environnemental", qu'une personne tue 100 animaux de compagnie ou 100 prédateurs dans la Nature, ça n'aura pas du tout le même effet sur l'éco-système. Ceci dit, je comprends l'approche (différente) de l'anti-spécisme, et j'y adhère. Mais ce sont deux approches DIFFERENTES.
- Votre idée est de centrer d'avantage (voire totalement) l'effort sur l'education des gens. Soit. C'est votre point de vue, et il est respectable.
Et vous avez pu remarquer que Sea Shepherd en a un autre (voir objet de l'association), tout aussi respectable.
Maintenant je vous propose de vous projeter dans .... 50 ans ... 100 ans ... Avec votre état d'esprit, votre méthode, votre approche que vous suggérez, où en sera la société dans 50, 100 ans, ou autre ? ... ... ...
Combien d'individu animal aura sauvé Sea Shepherd au même horizon ?... et quelle différence d'impact environnemental à ce même horizon par rapport à votre méthode ?
De MON point de vue, votre approche n'est pas mauvaise SI ET SEULEMENT SI on enlève la notion "temps".
(la suite arrive ........)
(la suite 1ere partie)
RépondreSupprimer- Vous considérez comme "violence" les actions de Sea Shepherd. OK, soit, c'est votre point de vue.
Moi je ne vois pas cela comme violent.
Où est la limite de violent/non-violent ? ... ... c'est sûr que si on s'en cantonne uniquement derrière un clavier d'ordinateur et qu'au delà c'est de la violence, alors oui, effectivement, dans ce cadre là, les actions de Sea Shepherd sont violentes.
Maintenant la Charte Mondiale pour la Nature élaborée par l'ONU indique que tout individu DOIT "intervenir pour faire cesser" s'il voit une infraction commis contre la Nature par rapport au cadre légal (je rappellerai au passage qu'il y a les même "principe" de loi sur le sol Français).
Sea Shepherd voit une infraction contre la Nature par rapport au cadre légal, alors Sea Shepherd intervient. Simple.
Des tas de personnes ont concrètement pu se rendre compte que la "prise de photos" ou "l'agitation de banderole" n'étaient pas spécialement efficace, et que ces façon là étaient + du "protestantisme" que de la "réelle intervention", c'est pour cela que Sea Shepherd AGIT.... et ça n'est pas de la violence envers les êtres humains, mais uniquement de la violence envers le matériel (et on rappellera que Sea Shepherd n'a jamais tué personne sinon l'ONG n'existerait plus depuis tres longtemps)
Après si votre souhait est de considérer le "matériel" comme une "espèce" et qu'il ne faut pas faire de différence entre un bateau et un être humain, là le débat est autre ...
Alors malgré tout certains continueront à dire "bouh, c'est de la violence", eh bien qu'ils pensent (silencieusement) ce qu'ils veulent ! Et la sacro-sainte "libre expression" n'a de place que si elle ne nuit pas à autrui (cadre légal de la "diffamation").
- vous pensez que les lois sont mal faites ?
Je pense que Sea Shepherd n'a jamais dit que les lois étaient bien faites ou mal faites. Je pense que ce qu'ils font c'est le minimum, mais ça n'est pas suffisant.
Maintenant, s'ils agissaient de la même manière, mais sans tenir compte du cadre légal (exemple : couper les filer d'un pêcheur qui n'est pas dans l'illégalité), Sea Shepherd n'existerait plus.
(la suite 2eme partie arrive)
(suite et fin ... désolé pour la longueur)
RépondreSupprimer- Votre préférence est de soutenir financièrement une autre association ?... allez-y donc, c'est VOTRE choix, personne n'a à vous dire quoi faire et comment le faire.
Mais avant de donner, renseignez-vous "où va votre argent" : nombre de salarié, volume des salaire, nombre de personne "indemnisées", volume des indemnisations, budget "publicitaire", frais de fonctionnement, recettes provenant de subvention, efficacité (à court terme et à long terme) de l'association choisie, ... ... ..., et concrètement lorsque vous donnez "100" combien partent réellement à l'action que l'association a choisi ? .. ... ... et qu'en est-il de l'efficacité ? ... ... ... et si c'est théoriquement efficace dans 200 ans, est-ce que la planète aura "attendu" ?
- mieux encore ... ... Vous être un être humain, comme l'est Paul Watson (sur le plan "espèce"). Je vous invite à décrocher les doigts de votre clavier et à entreprendre comme lui il l'a fait tout au long de sa vie.
Après tout il est comme n'importe qui, il peut être dans l'erreur lui aussi (tout comme ceux qui sont dans Sea Shepherd). Et après tout, peut-être que vous allez faire MIEUX qu'eux.
Vraiment, et très sincèrement, personnellement je vous encourage, allez-y, entreprenez, faites changer les choses.
Si vous entreprenez une action différente et qui soit plus efficace à court terme et à moyen terme, ça sera avec plaisir que je viendrai vous féliciter dans quelques années et vous dire "vous avez fait mieux que Sea Shepherd". Mais avant d'en arrivez-là, prouvez-le concrètement.
PS : J'ai oublié de le préciser : je ne suis pas un représentant de Sea Shepherd (ni au niveau international, ni au niveau de n'importe quelle antenne nationale). Ce que je marque ici n'est QU'EN MON NOM.
Mais l'éducation ce n'est pas l'obligation de faire quelque chose. C'est -au moins- informer le public, et ça ne se fait pas, ou très très très peu pour l'instant.
RépondreSupprimerExpliquer aux gens pourquoi devenir vegan et comment le devenir, ce n'est pas leur mettre un flingue sur la tempe.
Si on veut mettre un terme au spécisme un jour, je pense qu'on peut au moins être d'accord sur ce point, c'est via l'éducation du public.
"Maintenant je vous propose de vous projeter dans .... 50 ans ... 100 ans ... Avec votre état d'esprit, votre méthode, votre approche que vous suggérez, où en sera la société dans 50, 100 ans, ou autre ? ... ... ...
Combien d'individu animal aura sauvé Sea Shepherd au même horizon ?... et quelle différence d'impact environnemental à ce même horizon par rapport à votre méthode ?
De MON point de vue, votre approche n'est pas mauvaise SI ET SEULEMENT SI on enlève la notion "temps".
Et combien d'animaux non-marins Sea Shepherd aura-t-il condamné en renforçant le spécisme de notre société ?
Il faut être réaliste, le spécisme n'est pas prêt de disparaitre de notre société, surtout quand on regarde le mouvement animal d'aujourd'hui qui tourne en rond.
Donc vu qu'on est loin d'avoir résolu le problème, alors il faudrait faire un peu tout et n'importe quoi et ne pas être cohérent dans l'approche du problème en demandant -clairement- l'abolition ? (suite)
(suite) Je ne peux pas résister de citer Francione:
RépondreSupprimer"Je dois dire que je trouve ce "nous ne savons pas ce qui va fonctionner alors nous devrions soutenir tout ce qu'on peut" est un non-sens spéciste.
Si X clame: «Nous ne savons pas si le racisme -compassionnel- va éloigner les gens du racisme alors nous devrions soutenir le racisme -compassionnel", nous considérerions cela comme inacceptable.
Si X devait dire «nous ne savons pas si en insistant sur l'égalité raciale ou sexuelle, cela conduira un jour à l'égalité, nous allons donc ne pas insister sur l'égalité comme base de référence», nous rejetterions cela.
Le fait que, quand il s'agit d'animaux, nous sommes prêts à envisager ces points de vue, est, je pense, une preuve irréfutable de spécisme."
Encore une fois, pas besoin de couler des bateaux pour agir. Le spécisme de la société ne changera pas comme ça.
Toute personne qui devient vegan (et le reste), via l'éducation, est une réelle victoire pour les animaux, tous les animaux. Et cette personne pourra en éduquer elle-même d'autres et ainsi de suite.
Et on a même pas forcément besoin d'investir dans des associations de promotion du veganisme pour agir. C'est bien si on sait financer ces organisations car elles peuvent toucher un large public, mais on peut soi-même tous les jours éduquer son entourage.
En fait je pense qu'on diffère radicalement sur un point: vous semblez être plus concerné par l'environnement (comme l'est Sea Shepherd) alors que je suis plutôt concerné par les droits des animaux.
Le mouvement abolitionniste vise, comme son nom l'indique, l'abolition de l'esclavagisme animal et la fin du spécisme par l'éducation vegan, pas sa régulation. Et ça ne sera clairement pas faisable à court ou moyen terme tant que le mouvement animal tourne en rond comme il le fait aujourd'hui.
C'est pour ça que j'ai pondu cet article, pour que le mouvement animal recentre son action là où c'est nécessaire : la fin du spécisme.
- Vous avez une fois de plus omis le paramètre "temporel".
RépondreSupprimer- Vous pensez sincèrement que les actions de Sea Shepherd invitent/incitent le terriens-moyen à être spéciste ? ....
(je vous demande de vous poser 5 minutes et d'être sûr de votre réponse-réfléchie)
- La réalité c'est qu'il n'existe pas LA méthode rendant le monde parfait (et à court terme). A partir de là il y a ceux qui AGISSENT, et ceux qui se grattent la tête en rêvant d'un monde superbe et qui pleurnichent en disant que c'est la faute des autres.
Mais j'entends très rarement ces derniers admettre que la faute est également la leur dans leur inaction.
- Agissez, et avec des actions concrètes, montrez-moi que j'ai tord.
Parce que le paramètre "temporel" n'a en soi pas d'importance si le mouvement de protection animale n'amorce pas le changement dans le public. Et il ne le fait pas. On tournera en rond encore trèèèèèèèèès longtemps.
RépondreSupprimerEt l'argument qui sort alors est: "vu que ça prendra du temps, il faut AGIR maintenant pour les animaux et concentrer nos ressources sur les campagnes ciblées et sur les réformes du bien-être animal. Il faut sauver les animaux menacés". Eduquer le public à devenir vegan ? Non non, faut AGIR! action concrète !
Si toutes les ressources du "mouvement de protection animale" étaient concentrées dans le mouvement abolitionniste et dans l'éducation vegan pendant 50 ou 100 ans, vous pensez réellement que le nombre de personnes qui deviendraient vegan n'augmenterait pas astronomiquement ?
Si au lieu de donner du fric à Sea Shepherd pour qu'ils rachètent un bateau ou à PETA, on l'utilisait pour éduquer le public ? De là on pourrait commencer un effet boule de neige, la demande de produit vegan augmentera, la demande de produits animaux diminuera, le mouvement vegan deviendra plus fort et aura plus d'influence politique. Il n'y a que comme ça qu'on mettra fin au spécisme.
Ou alors il faut m'expliquer comment les campagnes ciblées et spécistes y arriveront alors qu'il est clair que les campagnes de bien-être et les campagnes ciblées sont un échec retentissant: la consommation de produits animaux par personne est en -augmentation-, elle n'a pas diminué d'un yota (http://weotheranimals.blogspot.com/2011/11/is-there-evidence-that-animal-use-is.html) et les animaux sont toujours vus comme des ressources.
Et pour cause, comment cela pourrait-il en être autrement si on ne s'attaque pas au spécisme ? L'industrie de la fourrure n'a jamais été aussi puissante qu'aujourd'hui par exemple, malgré des décennies de campagnes ciblées contre la fourrure. Pourquoi ? http://fr.abolitionistapproach.com/2011/03/31/la-logique-d%E2%80%99un-regime-vegan/
(suite)
(suite) La réalité c'est ca :
RépondreSupprimer"Les racines, le tronc, et au moins 97% (en nombres tués) de toute l’exploitation animale provient de l’agriculture animale et est directement due au fait que si peu de personnes soient vegan. Les 3% restant de l’exploitation animale sont l’expérimentation, la chasse, les rodeos, les zoos, les cirques et la fourrure.
Donc, que fait le « mouvement de protection animale » ?
L’opposé de ce qui est logique.
Au lieu de concentrer 97% de ses efforts sur l’éducation vegan, le « mouvement de protection animale » concentre 97% de ses efforts, via des campagnes ciblées, sur des réformes de bien-être et à essayer de réduire ou éliminer les 3 autres %.
Les 3% restant des efforts du « mouvement de protection animale » (en temps et argent) suggèrent tout bas du bout des lèvres de devenir vegan." (Dan Cudahy)
Est-ce que je pense que les actions de SS incitent le citoyen lambda à être spéciste ?
Mais 99,9% de notre société -est- spéciste, SS n'a pas besoin de les inciter à l'être, ils le sont déjà et ils sont confortés dans leur pensée car on leur suggère que certains animaux méritent plus d'attention que d'autres. C'est de la compartimentation, rien d'autre. Comment voulez-vous que le public devienne anti-spéciste avec ces actions ?
Par analogie, comment voudriez-vous mettre fin au racisme en faisant des manifestations "Stop racism against black people. Racism against asians is OK !" ? C'est exactement ce que fait le mouvement de protection animale aujourd'hui. Ou dans le cas des campagnes "bien-être" : "No to iron bars to hit black people ! Use plastic bars instead !"
Si je convainc une seule personne de devenir vegan et de le rester, j'aurai agi, Alex. Pas besoin de détruire un bateau ou un entrepôt, si c'est ce que vous entendez par "action concrète".
Il faudra aussi m'expliquer en quoi attaquer le tronc de l'arbre de l'exploitation animale, via des campagnes vegan, n'aide pas les animaux.
En attendant, continuons d'"agir" en cueillant des fruits qui repoussent au lieu de prendre une hache et attaquer le tronc.
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=7CTi7Q28xHA#!
RépondreSupprimerUne personne a posé plus ou moins le même genre de questions à cette conférence: il est vegan mais trouve qu'il manque quelque chose à l'approche abolitionniste, et ce qqch serait l'action directe.
La réponse de Méryl qui a fait la conférence, rejoint mon point de vue sur l'action directe.
Se diviser pour cause d'égo et de certitudes, c'est assez immature. Cesser de juger et ne garder que le positif de chacun, voilà une démarche pleine d'espérances.
RépondreSupprimer"Moi j'ai raison, toi tu as tort", voilà ce qui tue l'humanité.
Merci pour cet article. Il prouve bien que même parmi les gens qui portent des principes, les amalgames les plus farfelus ne sont pas exclus.
RépondreSupprimerCet article n'est qu'un amalgame déplacé et sans queue ni tête de principes mal utilisés et de préjugés sans fondement, de fausses déductions et de contresens. Ce qui prouve bien que quand on veut coûte que coûte trouver le mal dans quelque chose, on parvient à l'y déceler, quitte à tout interpréter de travers.
Sea Shepherd (dont je ne fais pas partie, je le précise) est un organisme qui s'est clairement positionné sur UN combat. Son combat est noble et recevable. Si ce n'est pas exactement le même que le vôtre, je ne vois pas en quoi cela vous gêne car il ne me semble pas (bien au contraire) qu'il soit antinomique à celui que vous présentez comme vôtre. Sea Shepherd ne condamne pas les animaux terrestres, que dites-vous là !? Sea Shepherd défend les océans. Il n'y a aucune opposition entre les deux.
Traiteriez-vous quelqu'un qui s'occupe des orangs-outans indonésiens de spéciste sous prétexte qu'il ne défend pas les lombrics et ne communique pas autour du véganisme ? Parce que la communication d'une ONG ne se superpose pas exactement à votre palette de convictions personnelles, il vous semble judicieux de critiquer en bloc tout ce qui sort de ladite ONG ? Voilà une formidable preuve de fermeture d'esprit, et une attitude bien peu constructive. Heureusement que tout le monde n'agit pas selon le même modèle de pensée.
A force de faire ces mélanges stupides et excessifs, c'est vous l'extrémiste et le sectaire. Et on se demande quel peut bien être le but de votre article, sinon de foutre la merde pour rien. Vous me rappelez ces gens qu'on croise parfois aux manifs anti-fourrure (pour prendre un exemple) et qui insultent les manifestants en brandissant l'argument "Et les enfants qui meurent de faim, c'est pas plus important ? Salauds !"
C'est, à l'image de votre article, tout simplement... absurde.
Je pourrais réagir sur chacun des points que vous avez évoqués et manifester mon désaccord outré pour cet article irrationnel de bout en bout... mais il ne me semble pas utile de passer plus de temps sur cette page.
La prochaine fois, interrogez-vous sur la pertinence et le bien-fondé de votre démarche avant de l'infliger aux internautes.
Bien à vous,
Arthur
Pour faire court,
RépondreSupprimer-Si vous voulez absolument que les baleines, dauphins, phoques et autres animaux sur lesquels Sea Shepherd se concentre soient protégés, si la conservation des océans est votre priorité absolue, investissez en effet votre argent chez Sea Shepherd.
-Si vous voulez qu'un jour ce monde soit vegan, investissez dans des campagnes d'éducation vegan.
C'est aussi simple que ça. Je persiste et signe: si quelqu'un veut un jour l'abolition de l'exploitation animale, ce n'est pas en investissant chez Sea Shepherd, ni chez Peta, qu'on y arrivera. C'est en s'attaquant au spécisme de la société.
C'est pour ça que je n'investis pas chez Sea Shepherd. Ce qu'ils font est bien pour les animaux concernés par leur campagne, mais ça s'arrête malheureusement là.
Très bon article.
RépondreSupprimerEt oui c´est un sujet qui fâche dans le milieu des droits des animaux très fermé à la critique,même constructive.
Je m'attendais à une levée de bouclier dès qu'on ose critiquer Sea Shepherd ou toute autre organisation dite de "droits des animaux".
RépondreSupprimerCa me fait penser à cet article de Francione, "Welfarisme, action directe militante, mantras et foi aveugle."
http://fr.abolitionistapproach.com/2010/09/26/welfarisme-action-directe-militante-mantras-et-foi-aveugle/
J'y vois également ceci :
RépondreSupprimer1) pour vous, LA solution c'est l' "Education" ... et la voie politique (vous en parlez à un moment et je subodore que c'est votre opinion). Or, on remarque deux catégories dans la population :
* ceux qui pensent que les VRAIS changement n'ont pas vu le jour grâce aux politique
* ceux qui ont un sentiment d'impuissance et qui sacralise le politique (au même titre que la sacralisation divine il y a quelque siècle ... ou encore aujourd'hui)
2) vous dites également "si vous voulez défendre les océans, donnez à Sea Shepherd. Si vous voulez que le monde devienne vegan, investissez dans des campagnes d'éducation vegan". Vous me donnez l'impression de défendre une tribune. Seriez-vous en mal d'ego ?
C'est quoi le but ? Une sorte d'excitation à l'idée de voir que vous influencez des masses ?
3) Enfin, et plus concrètement, imaginons que Sea Shepherd ne fasse plus rien. Hop, ils restent chez eux. Plus aucun don, plus aucune action. Imaginons.
Et que pendant 100 ans tout est investis massivement dans les campagnes d'education pour le veganisme.
Imaginon.
Eh bien dans 100 ans, qu'aurons-nous ?
* des gens éduqué au vaganisme
* beaucoup d'espèces-clef dans l'écosystème qui auront disparu. Et forcément ça aura eu un impact fort sur le quotidien des terriens.
Que se passera-t-il ? ... eh bien à ce moment là on dira "ah beh maintenant c'est trop tard, et pour la survie de l'espèce humaine il est préférable de manger du poulet industrialisé"
Dans 100 ans je ne sera plus là pour vous applaudire Kwaice.
Conclusion : AUJOURD'HUI les efforts doivent être directement concentré sur l'action directe et non aux blabla et espoir d'un avenir radieu. ET PARALLELEMENT, je dis oui à vos propos par rapport au veganisme. Mais je dis fermement "non" si on propose de cibler nos efforts uniquement sur l'education au veganisme.
=> Sea Shepherd montre clairement son sérieux en terme de but ET de gestion (renseignez-vous sur le pourcentage des dons qui partent aux campagnes ... et comparez à d'autres associations/ONG)
Donc Concrètement :
* Donnez à une ONG efficace et sérieuse et active (dons d'argent ET/OU dons de temps ET/OU dons de compétences ET/OU dons de matériels, ...)
* et parallèlement, discutez et éduquez autour de vous sur le veganisme
Je pense Kwaice que vous devriez aller justement dans le sens de ces DEUX points précédents ...
Ton avis est le tien. Perso je ne me pose pas de question et je vais où mon coeur me mène.
RépondreSupprimerPour moi, c'est le résultat qu'il faut regarder. SSCS c'est des milliers d'animaux marins sauvés tous les ans. Quel autre organisme vegan est là pour le faire ? AUCUN.
C'est trop facile de critiquer en ne prenant que quelques exemples mais si tu avais assisté comme moi à plusieurs conférences de Paul Watson, jamais je ne l'ai vu faire preuve de spécisme bien au contraire !
C'est justement SSCS qui m'a amené à m'intéresser au mode de vie vegan c'est pour dire !...
Alors non, cracher autant dans la soupe je trouve ça dégueux ! Il y a certainement mieux à faire actuellement non ?
Alex:
RépondreSupprimerQuand je mentionnais la politique, c’était par rapport au fait que, si un jour on atteint une base vegane conséquente, ça se traduirait alors en mouvement citoyen politique réclamant l’abolition de l’exploitation animale et le statut moral de "personnes" et non plus «propriétés». Et cette demande devra forcément se traduire en lois sérieuses. Je suis entièrement d’accord avec vous pour dire que les politiques ne sont jamais à la base des vrais changements, c’est clair et net.
Je ne tire aucune excitation personnelle à voir les gens se diriger vers le véganisme en lisant un des articles publiés ici (surtout que les ¾ des articles ne sont que des traductions), si ce n’est l’excitation de voir le mouvement pour les droits des animaux avancer concrètement. Ca n’a rien à voir avec moi et mon égo, ce sont les animaux qui m’importent. Un vegan en plus (qui le reste) c’est une victoire pour tous les animaux et une défaite du spécisme.
Votre 3ième point est très intéressant et soulève une question interpellante : est-ce que la disparition des phoques, baleines, requins, dauphins et autres animaux protégés de la chasse illégale actuellement par Sea Shepherd aurait un impact si important sur l’environnement qu’on en serait forcé (mais là je ne suis pas trop votre raisonnement…) de « manger du poulet industrialisé » pour survivre. Honnêtement, je n’en sais rien du tout, je ne suis pas environnementaliste. Si c’est effectivement le cas, alors force est de reconnaître que l’action de Sea Shepherd est indispensable à la survie de l'humanité et qu’ils doivent être financés en conséquence.
Si vous avez des infos, ça m'intéresse.
Je trouve que cet article a le mérite de soulever quelques points intéressants:
RépondreSupprimerSea Shepherd n'agit que là où ils peuvent c'est à dire contre des pratiques de pêche illégales. Ils ne luttent pas contre toutes les destructions de vie dans les océans, contre la surpêche par exemple. Ils ne sont pas révolutionnaires, ils appliquent la loi. Ce sont un peu des super-services de contrôle des lois permettant la pêche dans les océans. Ils ne sont pas révolutionnaires et pas vraiment des pirates... Une asso de cette taille ne peux pas exercer dans l'illégalité sinon elle fermerait ses portes. On ne peux pas demander à Sea Shepherd de devenir ALF.
Ensuite le fait qu'une association de protection animale se concentre sur un type d'animaux, ou sur ce que vous appelez des campagnes ciblées: Je ne comprends pas en quoi le fait que telle asso agisse sur tel terrain et pour un vegan de la financer est contraire à la promotion du véganisme dans la société. Une personne peut très bien être personnellement, ou à travers une asso engagée dans la promotion du véganisme et à côté participer à des actions ciblées ou les financer. Ce qui est mon cas. Et celui de la plupart des vegans que je connais.
Ensuite le fait que Sea Sherpherd ne soit pas une asso "vegan" ou que Watson soit vegan "pour de mauvaises raisons"... La plupart des asso de défenses des animaux ne sont pas des asso de promotion du véganisme. Telle asso lutte contre les animaux dans cirques, une autre pour les animaux d'élevage, et une autre contre la fourrure ou la vivisection. Sont-elles toutes spécistes car elle ne se préocuppent que de certains types d'animaux ?
Je pense que face à un problème il est stérile de rester à critiquer les efforts des autres pour tenter d'y remédier.
Chacun fait ce qu'il peut, là où il sent qu'il peut être utile pour mener ce combat pour les animaux.
Pour ma part il ne s'agit pas de dire "pas touche à Sea Shepherd" car je pense que certaines choses sont critiquables chez eux, ce que je sépare aussi du discours de Watson qui est son avis personnel, tout autant critiquable.
Cependant je m'insurge contre l'idée de laisser crever ces animaux sous prétexte que Sea Shepherd n'est pas anti-spéciste. et votre phrase "Ce ne sera pas la première espèce à disparaître par la faute de l’homme" me choque particulièrement.
Personnellement je préfère que des spécistes risquent leurs vies pour sauver des baleines plutôt que de voir les baleines mourir.
Peut être suis-je plus pragmatique et moins idéaliste que je ne le pensais...
Et dire que cet argent pourrait rendre le monde vegan par des campagnes de promotion du véganisme est une illusion. Les baleiniers japonais n'en ont rien à foutre.
Alors va-t-on dire aux baleines "désolés les gars on veut que vous soyez sauvés par la prise de conscience de l'humanité dans la nécessité d'adopter un point de vie antispéciste et un mode de vie vegan, Sea Sheperd ne sont pas assez bien pour vous sauver, votre espèce va disparaître, mais tant pis vous ne serez pas les premiers à qui cela arrive" ?
Je trouve assez drôle que finalement vous ne supportiez pas plus la critique de votre point de vue (ou celui de Gary Francione dont vous vous réclamez) que les fanatiques de Sea Sheperd ne supportent que l'on touche à leur asso préférée...
Et les animaux dans tout ça, concrètement qui va les sauvez pendant que tout le monde se prend la tête à savoir si financer des assos pas vegans c'est bien, pas bien ou bof?
N'est-ce pas hyper spéciste que de considérer que "tant pis" si toute une espèce disparaît? n'est-il pas dans notre devoir de tout faire pour que toutes les espèces puissent continuer d'exister, étant donné que les individus ne sont pas éternels?
Est-il si anti-spéciste que cela que de considérer que les espèce en voie de disparition sont à préserver, en priorité? Pour que toutes les espèces puissent vivre?
Je pense que LES combatS de Sea Shepherd sont multiples. (et certainement pas spécistes).
RépondreSupprimerJe ne suis pas un représentant de Sea Shepherd, donc je vous inviterai à poser directement vos questions à leurs coordonnées (voir leur site officiel : www.seashepherd.fr ).
Par rapport à mon raisonnement, j'ai peut être manqué de développement.
A un moment il faut s'interroger aussi un minimum :
- pourquoi y a t il des lois qui protègent telle ou telle espèce ?
- quelles conséquences sur l'écosystème (dont nous dépendons) par rapport aux 90 millions de requins (en haut de la chaine alimentaire) tués chaque année pour le traffic d'ailerons ?
- etc
Les combats sont divers. Sea Shepherd ne se bat pas uniquement par rapport à ce qui est pêché/chassé illégalement ! (TaiJi, ça vous parle ? ... je peux vous citer d'autres exemples encore) ... mais là encore vous allez me sortir un contre-argument ...
L'impression que j'ai de vous c'est que :
- lorsqu'on va vous dire que Sea Shepherd combat les activité illégale en mer, vous allez crier au spécisme par rapport aux autres espèces animales qui ne sont pas protégées
- lorsqu'on va vous montrer qu'il y a d'autres espèces (non protégées par les lois) que Sea Shepherd défend, vous allez également râler avec un autre argument
J'ai l'impression de voir une personne obtue, résolument décidée à cracher coûte que coûte sur Sea Shepherd pour n'importe quel prétexte.
Alors que ça soit bien clair une fois pour toute : Sea Shepherd n'est pas une divinité, n'a pas non plus une baguette magique, et ne rendra pas le monde parfait en 7 jours, non.
Sea Shepherd n'est pas LA solution ultime et instantanée à TOUT les problèmes de la planète.
Par contre Sea Shepherd AGIT EFFICACEMENT.
Vous avez de meilleures idées ? Allez-y, FAITES ! Avancez des solutions concrètes et vérifiables ... mais ne crachez pas à tout va, dans tous les sens, à tous les arguments qu'on vous apporte, et cessez de répandre des mensonges. Ayez un peu + de RESPECT au moins pour les lecteurs de votre blog.
Annoncez juste "moi, Kwaice, je pense qu'il faut miser sur l'éducation à long terme pour rendre la planète vegan, et d'ici l'an 2111 ça devrait pouvoir se faire. D'ici là, serrez les fesses et priez pour qu'en 2111, quand les gens seront enfin éduqués, que notre environnement ait survécu à ça".
Mais s'il vous plait, évitez de raconter des mensonges qui pourraient nuire à une cause et qui pourtant fait ses preuves continuellement.
Pour tous renseignements précis => www.seashepherd.fr
@Kwaice :
RépondreSupprimerVotre dernière question me laisse vraiment perplexe quand à vos motivations. Je vous cite :
est-ce que la disparition des phoques, baleines, requins, dauphins et autres animaux protégés de la chasse illégale actuellement par Sea Shepherd aurait un impact si important sur l’environnement qu’on en serait forcé (mais là je ne suis pas trop votre raisonnement…) de « manger du poulet industrialisé » pour survivre.
Ce que vous nous dites en gros, c'est que sauver ces animaux comme est en train de le faire Sea Shep, ne vaut le coup que si leur disparition entrainerait une augmentation de la consommation de poulets industriels ???
Sachez que les espèces marines soustendent le fonctionnement des écosystèmes marins, qui s'effondreraient totalement sans ces dernières. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer à l'échelle planétaire. Sans des océans fonctionnels, il n'y a pas de survie humaine possible, pas de survie animale non plus. Donc, oui,monsieur, si les océans meurent, veaux, vaches, cochons et poulets mourront aussi. C'est du grand n'importe quoi vraiment.
Pourquoi n'allez vous pas plutôt taper sur Greenpeace qui nous vend de l'écologie et de la sauvegarde de baleines tout en embarquant 700 kg de viande et de poisson à bord de ses bateaux pour chaque campagne ?
Sea Shepherd doit être la seule asso écolo 100 % végane et qui a convaincu beaucoup de monde de devenir vegan et qui fait la promotion de l'alimentation végane et c'est sur elle que vous choisissez de taper. C'est affligeant.
Étant déjà convaincu-e, je réagirais pas au débat sur le bien fondé des campagnes ciblées, je voulais juste dire ceci : une espèce ne souffre pas de sa disparition. En revanche, la souffrance des animaux que nous exploitons quotidiennement pour nous nourrir, nous vêtir, nous divertir et nous tenir compagnie.
RépondreSupprimerJe me contrefiche que les militant-es de SS, le WWF ou Greenpeace ne puisse plus collectionner les images des espèces qu'il-les ont réussi à "sauvegarder". Ce qui m'intéresse, c'est de libérer tous les animaux. Et si cela doit passer par l'extinction de certaines espèces, je pense particulièrement à celles qui n'existeraient pas sans l'intervention humaine, cela ne me fait ni chaud ni froid.
L'argument de la conservation des espèces, les omnivores le ressortent constamment, à coup de "si on arrêtait de manger tel ou tel animal, son espèce disparaîtrait !".
Mes deux centimes.
@KOKO: discours alambiqué s'il en est. "Les espèces ne souffrent pas de leur disparition "? Mais les espèces qu'est ce quc'est ? une notion abstraite , une nébuleuse insaisissable ?? LEs espèces sont composées d'individus. La dispartion d'une espèce, c'est la mort de TOUS les individus qui la composent. Il n'y a pas de souffrance là dedans?? Surout quand l'espèce disparait parec qu'elle est exterminée par l'humain ?? Nan mais c'est du grand n'importe quoi là. Et en ce qui concerne Sea shepehrd on parle d'espèces sauvages, (et non domestiques). Espèces qui se maintiendraient très bien (et même beaucoup mieux sans l'intervention humaine).Personne ne dit ici qu'il faut continuer à bouffer des vaches pour maintenir l'espèce donc votre comparaison est hors sujet.
RépondreSupprimerPar ailleurs, mettre Sea Shep dans le même sac que WWF et Greenpeace me laisse perplexe. Ces assos n'ont pas la même philosophie, pas les mêmes combats, pas les mêmes méthodes, pas les mêmes budgets... bref, elles ont plus de différences que de points communs.
Marla. Le gros problème des campagnes ciblées, c’est qu’elles n’envoient pas de message clair et cohérent au public et suggèrent implicitement, via leur silence sur d’autres pratiques tout aussi immorales, que ces pratiques en question sont moralement acceptables ou au moins moralement différentiables.
RépondreSupprimerLe gros exemple est la campagne ciblée contre la fourrure qui suggère implicitement que la soie, la laine ou le cuir sont moralement acceptables. Ils ne le sont pas.
Faire une campagne pour le végétarisme, ça envoie le message que les produits laitiers et les œufs sont moralement acceptables.
C’est pour ça qu’il est logique, si on tient absolument à faire des campagnes ciblées, d’expliquer que l’exploitation ciblée (par ex : la fourrure ou le cirque) ne représente qu’une infime partie de toute l’exploitation animale et qu’il est important de devenir vegan pour y mettre fin. Ce n’est quasiment jamais fait et c'est très problématique.
Comme tu dis, la plupart des assos de défense des animaux ne sont pas des assos de promotion du véganisme. Est-ce que tu trouves cela logique ? On fait exactement l'inverse de ce qui serait logique.
Quel est le problème de l’exploitation animale : la –demande- pour les produits animaux ou leur utilisation, le fait que les gens ne soient pas vegan.
Pourquoi est-ce que le mouvement des droits des animaux, quand bien même divisé en une multitude d’associations visant chacun un problème, omet systématiquement de faire la promotion du véganisme en parallèle à son action ciblée ?
«Et dire que cet argent pourrait rendre le monde vegan par des campagnes de promotion du véganisme est une illusion. Les baleiniers japonais n'en ont rien à foutre.»
Encore une fois, l’exploitant, le boucher, les baleiniers, ne sont que les intermédiaires ne faisant que répondre à une demande du public : la demande en produits animaux. Tant qu’on ne traite pas le problème à sa source, la demande, tant qu’on n’éduque pas le public à devenir vegan, le spécisme et donc la demande de produits animaux sera toujours présente et l’offre suivra. Toujours.
« Alors va-t-on dire aux baleines "désolés les gars on veut que vous soyez sauvés par la prise de conscience de l'humanité dans la nécessité d'adopter un point de vie antispéciste et un mode de vie vegan, Sea Sheperd ne sont pas assez bien pour vous sauver, votre espèce va disparaître, mais tant pis vous ne serez pas les premiers à qui cela arrive" ? »
Et est-ce qu’on va dire aux animaux composant 97% de toute l'exploitation animale, dans l’agriculture « Désolé les cocos, mais vu qu’on ne fait pas d’éducation vegan, va falloir que votre espèce mise au monde dans le but de souffrir et d’être abattu pour la consommation, attende encore jusqu’à la fin des temps parce que le mouvement de protection animale tourne en rond, refuse la critique et ne comprend pas qu’il est temps de briser le cercle sans fin du spécisme dans notre société.» ? (suite)
(suite) Je préfère voir une espèce disparaître que de la voir massacrée jusqu'à la fin des temps. J'en serai triste mais je préfère ça.
RépondreSupprimerLes pro-corridas ont le même discours : « si on élève pas les taureaux de combat pour la corrida, l’espèce est vouée à disparaitre ». Cela veut dire qu'on doit dire bravo aux aficionados et leur donner notre bénédiction ?
Je supporte toute critique, si elle est constructive. Sinon je fermerai les commentaires de ce blog ou je n'aurai publié que les commentaires qui m'arrangent.
Tant que notre société sera spéciste, non-vegan, les animaux garderont ce statut de « ressource, marchandise, chose » et seront massacrés pour le plaisir. Tout le monde veut sauver les animaux, mais il faut briser ce cercle vicieux dans lequel est embourbé le mouvement animal. Tant que la demande n’est pas adressée, les animaux seront utilisés.
Il y a un article de Dan Cudahy sur le sujet : « Economie de base et 4 types de plaidoyers ». qui pourrait vous intéresser.
"N'est-ce pas hyper spéciste que de considérer que "tant pis" si toute une espèce disparaît? n'est-il pas dans notre devoir de tout faire pour que toutes les espèces puissent continuer d'exister, étant donné que les individus ne sont pas éternels?
Est-il si anti-spéciste que cela que de considérer que les espèce en voie de disparition sont à préserver, en priorité? Pour que toutes les espèces puissent vivre?"
Je trouve en effet cet argument spéciste. Ce n'est pas parce qu'une espèce est en voie de disparition qu'il faut laisser tomber la grosse majorité des espèces concernées par l'exploitation animale en faisant des campagnes ciblées sans message vegan central en parallèle. Toute souffrance animale doit être mise sur le même pied d'égalité.
L'éducation vegan n'empêchera pas à court terme de sauver les baleines & co ou d'autres animaux, on ne sait pas si elles seront encore là dans 50 ou 100 ans, mais à long terme, si on veut un jour que l'exploitation animale s'arrête, je ne vois que l'éducation vegan comme moyen de mettre un terme au spécisme.
Et une éducation vegan réduira forcément la demande de produits issus de la mer à long terme.
Allez voir les féringiens pour leur faire leur éducation vegan.
RépondreSupprimerAllez également voir les japonnais par rapport à la baie de Taiji et également la chasse à la baleine.
Faites un petit tour par le Canada pour faire leur éducation vis à vis des phoques.
Au passage, profitez-en aussi pour éduquer ceux qui découpent les ailerons des 90 millions de requins chaque année.
(et la liste pourrait encore être très longue)
Votre idée, certes séduisante, est du domaine des idylistes-rêveurs.
Quant à votre réflexion "Je préfère voir une espèce disparaître que de la voir massacrée jusqu'à la fin des temps" ... j'hésite entre la lâcheté, l'hyporisie, l'irresponsabilité, l'immaturité, ou le fait d'être complètement à côté de la plaque.
il y aurait tellement de choses à dire que ... Pfff
J'ai été surpris de voir que vous évoquiez une "levée" de bouclier parce que vous avez osé critiquer Sea Shepherd.
RépondreSupprimerPour moi, personne n'est venue vous embêter, et c'est vous qui avez décidé de lever votre bouclier parce que vous vous êtes senti en décalage avec l'ONG.
En ce qui me concerne, j'ai lu votre article et j'ai réagi avec tout le recul possible. Je n'ai levé aucun bouclier, je n'ai personne à défendre si ce n'est la nature et les animaux. Et votre article m'est apparu contre-productif, en plus d'être excessif et déformant. J'ai donc écrit mon désaccord. Je n'ai pas de bouclier à lever pour défendre un organisme dont je ne fais pas partie.
Arthur
Pour information (et pour réagir à quelque chose qui a été écrit ici) : la vie terrestre dépend directement de la vie marine. Si l'écosystème marin s'effondre, l'écosystème terrestre suivra en quelques décennies. Et si on coupe un maillon essentiel d'une chaîne trophique (alimentaire), la chaîne s'effondre. Or le sommet des chaînes trophiques (contrairement à ce que certains néophytes croient) est le maillon le plus essentiel, il est garant de l'équilibre du reste des maillons. Si on coupe la tête (c'est-à-dire si les requins, les phoques ou les cétacés disparaissent), l'équilibre de tout l'écosystème marin sera directement remis en question.
RépondreSupprimerIl n'y a aucune certitude sur ce qui arriverait et à quelle vitesse. La seule certitude c'est qu'il y a un danger réel d'effondrement total de la vie marine, et dans son sillage de la majorité de la vie terrestre, si on continue de s'en prendre aux prédateurs océaniques. Le requin est tout particulièrement visé, car il est aussi important que les cétacés, par exemple, mais il est victime d'un massacre plus important (entre 100 et 150 millions de requins massacrés par an !) et sa mauvaise image publique (largement infondée) le dessert. Il faut savoir qu'il y a chaque année, si on prend une moyenne depuis 1990, plus de morts dues à la chute de noix de coco qu'à des attaques de requins. Faut arrêter de psychoter...
Bref, sauvegarder la biodiversité est primordial, ne serait-ce que par respect et principe de précaution. La biodiversité des océans n'échappe pas à cette règle, elle est peut-être même plus essentielle encore que la biodiversité terrestre. Elle est la plus ancienne, la plus fondamentale, elle est la source de tout autre vie. On y trouve les organismes les plus complexes de la création. Les coraux sont prépondérants, aussi, dans le maintien du pH océanique à des niveaux acceptables. Il faut savoir que les coraux disparaissant (le réchauffement climatique est un facteur prépondérant), leur production de carbonate de calcium diminue aussi et l'acidité océanique augmente sensiblement. Or ceci affecte l'existence même de la plupart des espèces marines, dont les arêtes ou la carapaces sont en carbonate de calcium et ne peuvent se développer en milieu acide.
Donc il ne faut pas plaisanter avec ça. Si ça continue on va devoir s'attaquer aux pêcheurs industriels, trafiquants d'ailerons de requins et autres baleiniers par simple légitime défense !
Bien à vous,
Arthur
@Alex: vos derniers arguments m'intéressent fortement. On sort du débat : "pourquoi le veganisme doit être systématiquement inclus en parallèle des campagnes ciblées" (ce dont je suis persuadé) pour entrer dans le débat du genre "Est-ce que la conservation des espèces protégées de Sea Shepherd est primordiale et indispensable à la survie humaine ?".
RépondreSupprimerSi c'est le cas, force est de reconnaître, avec plaisir même, que Sea Shepherd doit être financé en conséquence et je retirerai donc, avec plaisir, l'exemple de Sea Shepherd de l'article pour prendre un autre exemple de campagne ciblée spéciste et sans fin, plus classique, disons la fourrure.
Et je présenterai le "cas" Sea Shepherd à Gary L. Francione parce que je serai très curieux de connaître son point de vue sur la question Sea Shepherd, le paramètre environnement. Pas que je changerai mon point de vue abolitionniste de la question des droits des animaux mais ça m'intrigue vraiment beaucoup.
Je n'hésite pas à reconnaître mes torts.
Réaction à l'ensemble des textes postés ici...
Supprimerun avis complètement extérieur.
allez donc dire aux peuples des forêts amazoniennes( j'aurai pu en citer d'autres), que manger de la viande et dangereux pour l'équilibre... quel équilibre ?
c'est tout le système complet qui déraille et non le fait de devenir végan ou non...je découvre aujourd'hui ce terme...! et suite à la lecture de tous ces textes... conclusion, je ne me sens pas plus sensible.
cordialement.
Merci Arthur, c'est très intéressant.
RépondreSupprimerCa me permet de reconsidérer l'exemple de Sea Shepherd en tant que campagne ciblée.
@ Kwaice,
RépondreSupprimerVos deux écrits du 7 décembre 2011 à 10h04 et à 10h58 m'apportent un relatif soulagement : vous êtes prêt à vous remettre en question et à vous intéresser concrètement par vous même à ce qu'il en est réellement de Sea Shepherd. Bien.
Cependant j'attire votre attention sur un point :
* _SI_ vous veniez à réaliser que votre opinion négative sur Sea Shepherd était fondée, bon ok, on ne va pas en faire tout un flanc (quoique ... voir à la fin de ce post)
* _SI_ vous veniez à réaliser que votre opinion négative sur Sea Shepherd était ERRONéE ..... alors, avez vous conscience de la portée de votre article ? des conséquences que ça ait pu avoir ?
Ca n'est pas une question de vous faire la morale (quoique), ni de vous faire peur, non. Mais simplement de vous faire PRENDRE CONSCIENCE de votre "responsabilité" morale et ...
La fameuse "liberté d'expression"... OUI vous être libre de parler, d'écrire un article ou une opinion, évidemment. Mais ...
Cet article a été écrit le 18 novembre (sur ce blog). Imaginez que le 9 décembre vous preniez conscience que votre opinion était erronée et que vous modifiez ou effacez cet article , pour en créer un nouveau....
18/11 au 9/12 = 3 semaines : le mal est fait.
Pendant 3 semaines, combien de personnes auront lu l'article sur votre blog ?
Combien de personnes auront relayé votre article (en votre nom) à d'autres internautes ?
Combien d'internautes auront été influencés (injustement) contre Sea Shepherd ?
Combien de personnes de leurs entourages ces internautes auront à leur tour influencé ?
Parce qu'il est plus facile de faire penser que "c'est mal" plutôt que "c'est bien".
Il y a qu'à voir aujourd'hui combien de personnes pensent CONNEMENT que Sea Shepherd sont des éco-terroristes ... sans s'être concrètement renseigné sur ce que Sea Shepherd fait.
Alors, combien de personnes votre article aura influencé dans la mauvaise direction ?
Parmi toutes ces personnes, combien cela aurait-il pu générer de dons ? (toutes n'auraient pas donné, évidemment)
Sea Shepherd n'est pas comme toutes ces grosses associations ou ONG qui ont des frais de fonctionnement astronomiques. Non, un immense pourcentage part aux campagnes en actions directes.
Sea Shepherd ça n'est pas de la "protestation banderolesque pour sensibiliser/informer".
"La liberté des uns s'arrête là où commence celle des autres" ...
Si votre comportement au titre d'individu empiète sur le collectif et/ou sur d'autre individus, alors vous avez franchi la limite.
Avant d'écrire quelque chose, même si c'est votre "liberté d'expression", pensez aux conséquences.
Au passage, et sans vouloir "faire peur", ça n'est pas pour rien que le Code Pénal condamne très fortement :
* les calomnies (dire du mal de.. en sachant pertinemment que c'est mensonger)
* les diffamations (dire du mal de ... sans forcément que se soit faux)
* Les injures (dire du mal de ... sans indication de faits)
Mes propos ne se veulent pas agressifs, peut-être moralistes effectivement.
Simplement prenez conscience que vous ne pouvez pas dire/écrire ce que bon vous semble sans vous soucier des conséquences.
(et l'anarchie n'a JAMAIS fait preuve de réussite) ;-)
Vous voulez ESSAYER de rattraper le mal qui a été fait ? ... réfléchissez à l'effacement de l'article (laissez les commentaires, ils sont utiles), et pondez-nous un superbe article mettant en valeur Sea Shepherd et invitant vos lecteurs aux dons (compétences, bénévolat à terre, bénévolat en campagne, matériels, et financiers)
(... et croisez les doigt pour qu'un internaute lambda n'agisse pas en "bon citoyen" en indiquant votre délit aux autorités ;-) ... ... ... c'est de l'humour, piquant certes, mais ça n'a rien de méchant ni d'agressif ;-) )
Oh vous savez Alex, comme on dit: il n'y a que les cons qui ne changent pas d'avis.
RépondreSupprimerDans le doute, je pense changer l'article pour prendre un autre exemple de campagne ciblée et inclure un passage sur le fait que j'avais d'abord choisi de prendre Sea Shepherd comme exemple de campagne ciblée inutile.
Mais qu'après une franche discussion avec mes "conseillers techniques" (je rigole), il s'est avéré que cet exemple omettait un important paramètre qui n'a pas été pris en compte. Et je laisserai évidemment les commentaires.
Ca ne changera pas mon opinion de Paul Watson car je n'aime toujours pas son discours sur les autres animaux, ça reste du spécisme, ça m'emmerde toujours profondément et je trouverai toujours très dommage que Sea Shepherd ne mette pas plus en avant chez le public l'importance de devenir vegan, quand bien même si ce n'est pas pour les droits des animaux mais pour l'environnement (j'ai vraiment du fouiller pour trouver une mini suggestion de ne plus manger de poissons et je ne pense même pas avoir vu quoi que ce soit sur leur site encourageant les gens à devenir vegan).
Maintenant je ne pense pas avoir injurié ou calomnié SSCS: j'ai tiré mes infos d'interviews et directement de leur site et j'ai critiqué le fait que du point de vue abolitionniste des droits des animaux, SSCS n'avait pas un discours cohérent. Ce que je n'aime pas. Mais en même temps, ils le disent eux-mêmes, ce n'est pas une organisation des droits des animaux, c'est une organisation environnementale.
Normal que je sois en désaccord avec certains points.
Quand aux "conséquences catastrophiques" de mon article, il ne faut pas exagérer non plus.
RépondreSupprimerA vous lire je pourrai attaquer en justice mon gouvernement de ne pas financer SSCS, ce qui mettrait en péril l'avenir de mes arrière petit-enfants xD
Et non je ne vais pas écrire une ode à Sea Shepherd, l'organisation ne répond pas du tout à ma vision abolitionniste des droits des animaux.
Bonjour à tous,
RépondreSupprimerJe suis très surprise de lire cet article qui est tout simplement un tissu de mensonges dû à un réel manque de bon sens.
Déjà vous reprochez à Sea Shepherd d'agir uniquement contre la pêche illégale, réfléchissez un peu, n'est ce donc pas le meilleur moyen de pouvoir faire de l'action direct en étant efficace sans qu'une quelconque autorité ne puisse vous empêcher d'agir?
La pêche illégale représente un part énorme des poissons qui sont péchés, si nous arrivons à enrailler celle-ci, c'est déjà une victoire. Si nous nous attaquions à la pêche légale nous aurions fait peut être une ou 2 actions avant que l'association ne soit dissoute... Mais ça ne signifie aucunement que nous tolérons la pêche ou la consommation de poisson!!! Faut simplement agir de manière intelligente pour pouvoir perdurer dans le temps et protéger un maximum d'animaux des massacres!
Dire que nous estimons que baleine mérite moins de souffrir qu'une vache, c'est votre propre interprétation des choses, qui est de plus totalement fausse, vouloir protéger les animaux marins ne signifie pas qu'ils sont plus important mais le champs d'action de Sea Shepherd est l'océan, heureusement qu'il y a des associations qui s'occupent des animaux terrestre, nous ne pouvons pas tout faire...
Oui Sea Shepherd n'est pas une association qui fait des campagnes sur le véganisme c'est une association anti-braconnage, mais soyez un peu lucide, lorsque qu'on intègre une association comme celle ci c'est que l'on se sent concerner par la cause animale!!!
Un régime Vegan est imposé sur les bateaux pour être cohérent, bien évidemment... Tout simplement parce qu'il est représentitaf des valeurs de Sea Shepherd mais la liberté de chacun veut que sorti du bateau, chacun à la liberté de choisir son regime alimentaire. Faudrait-il demander des preuves du végétarisme ou végétalisme avant d'intégrer notre association? Plutôt sectaire comme démarche. Nous n'agissons de cette manière, pourtant la plupart des volontaires à terre ou en mer sont vegan ou végétariens depuis qu'ils sont chez Sea Shepherd (dans le cas ou ils ne l'étaient dejà pas), cela prouve bien que se sont des valeurs véhiculées pas SS.
Vous reprochez à Paul Watson de conseiller au gens de ne plus manger de poissons, ça ne veut pas dire qu'il a un amour particulier pour les poissons, ca veut tout simplement dire, que les océans sont décimés, et dans peu de temps il n'y aura plus de poissons, les océans sont vidés chaque jour et pas qu'un peu plus! nous sommes dans une situation plus que dramatique, les vaches et les cochons ne sont pas en voit d'extinction, ce n'est pas du spécisme que de dire c'est un FAIT!!! Et une fois de plus sachez lire entre les lignes, ça ne veut pas dire qu'on s'en fiche ou qu'ils sont moins importants pour nous, ou même que nous les mangeons!!!
Vous êtes vraiment mal renseigné, et avez clairement des difficultés à comprendre le sens de certaines phrases, dommage pour vous... Même si vous ne l'avez pas compris nous menons le même combat, vous perdez votre temps à blâmez une association qui a les mêmes valeurs que les votres, se tirer dans les pattes n'a jamais fait avancer quoique ce soit, au contraire ça nous décrédibilise!
J’espère que vous êtes moins sectaire et moins fermer lorsque vous prônez le véganisme, je pense que cette méthode fait fuire les gens plutôt que de les convaincre, nous n'avons pas ces méthodes la, pourtant nous sommes certainement plus efficace à ce niveau la.
Bonne continuation.
ce que me gène chez Sea Shepherd/Paul Watson ne sont pas seulement des mensonges multiples...le specisme...mais aussi des remarques de Paul Watson qui ont souvent, amha, clairement une tendance d’être raciste et misanthropique.
RépondreSupprimerAnonyme: J'ai édite mon article mais :
RépondreSupprimer"Dire que nous estimons que baleine mérite moins de souffrir qu'une vache, c'est votre propre interprétation des choses"
Non, c'est les mots qui sortent directement de la bouche de Paul Watson. Quand il dit:
"You cannot compare the killing of animals in a domestic slaughterhouse to the killing of a whale. What goes on with those whales – or dolphins, say, in Taiji – would never be tolerated in a slaughterhouse. Those slaughterhouses would be shut down. It takes from 10 to 45 minutes to kill a whale and they die in horrific agony. That would be completely intolerable and illegal in any slaughterhouse in the world."
Désolé, mais c'est du pur spécisme. Si je remplace "whales" par "blancs" et "animals in a domestic slaughterhouse" par "noirs", ce serait une déclaration raciste et tout le monde s'insurgerait n'est-ce pas ? Et bien dans le cadre des droits des animaux, c'est une déclaration spéciste.
Dire ça, c'est minimiser ce qui se passe dans les abattoirs et c'est rendre le public plus à l'aise vis-à-vis de la consommation de ces animaux. C'est renforcer l'idée que certains animaux sont destinés à la consommation. Comme dire que si on veut manger de la viande, il faut manger de la viande organique. C'est spéciste.
C'est là qu'on voit que Watson n'est pas pour les droits des animaux, il est environnementaliste. Mais je ne le blâme pas, on a juste pas les mêmes valeurs et le même point de vue sur la question.
Quand au fait que certains membres de Sea Shepherd persistent à ne pas être vegan une fois la campagne finie ou s'arrêtent au végétarisme, malgré l'éducation et la nourriture vegan à bord, disons que je trouve ça incohérent; se battre pour une cause environnementale tout en continuant à cautionner le problème en parallèle. Vous pouvez trouver ça "sectaire" mais je trouve ça "incohérent".
C'est comme les personnes manifestant contre la fourrure avec une veste en cuir et un bonnet en laine. On pourrait me trouver "sectaire" de pointer leur incohérence mais en soi, ca reste totalement incohérent (et spéciste dans le cas de la fourrure).
Sea Shepherd n'a pas les mêmes valeurs que les miennes. Je suis pour l'approche abolitionniste des DROITS DES ANIMAUX via l'éducation vegane, qui vise la fin du spécisme, Sea Shepherd est une organisation environnementale. Pas le même combat. C'est pour ça que j'ai édité mon article.
@kwaice: vous n'avez pas du tout compris ce que Paul veut dire quand il compare l'abattage des baleines à celui des vaches dans les abattoirs. Quand il dit que ce qu'on fait aux baleines est encore pire que ce que l'on fait aux vaches, il a raison. (et je suis vegan, antispeciste). Tuer une baleine prend enter 30 minutes et une heure. JAMAIS la société (aussi omnivore et spéciste soit elle) n'accepterait que les abbatoirs infligent des mises à mort aussi longues aux animaux de ferme. c'est ce qu'il veut dire. Ca n'est pas spéciste que de dire ça, ça n'est pas non plus légitimer les abbatoirs, c'est souligner la souffrance interminable des baleines. et de ce point de vue justement, il adopte un point de vue animaliste te non écologiste puisqu'il s'en réfère à la souffrance animale et non spécialement à la conservation de l'espèce.
RépondreSupprimer@Anonyme : possible d'avoir d'avoir des exemple de ce que vous appelez "remarques racistes de Paul Watson" ? Balancer une telle accusation sans l'illustrer d'aucun exemple n'est pas très crédible. Quelques contre exemples : la première épouse de Paul Watson et mère de sa fille est chinoise, les navires de Sea Shepherd embarquent près de 23 nationalités différentes. Aux postes décisionnels clés de Sea Shepherd on trouve des gens d'origine Indienne, Africaine, Asiatique... Paul Watson s'est engagé dans les années 70 dans les mouvements de défense des Indiens d'Amérique et du peuple Ougandais. J'attends vos exemples, merci.
RépondreSupprimerYou cannot compare the killing of black people to the killing of white people. What goes on with those white people would never be tolerated in a war. People would stop it. It takes from 10 to 45 minutes to kill a white guy and they die in horrific agony. That would be completely intolerable and illegal in any war.
RépondreSupprimerAlso they're an endangered and protected race – black people are not. They're part of an ecosystem, which black people are not. It always bothers me that that comparison is brought up.
J'ai remplacé quelques mots pour faire une analogie avec les humains.
Si vous ne trouvez pas que du racisme se dégage de ce paragraphe, et bien je ne sais pas ce qu'il vous faut. Niveau humains, c'est du racisme. Niveau animaux, c'est du spécisme.
Quand Watson souligne la souffrance des baleines par rapport aux animaux de ferme, il minimise celle des animaux de ferme dans les abattoirs, c'est aussi simple que ça. Et en disant ça, peut-être sans s'en rendre compte, il rend le public plus à l'aise avec ce qu'on fait dans les abattoirs.
Surtout en s'abstenant de dire que ce qu'on fait aux animaux de ferme est intolérable en soi, que ça prenne 1 seconde ou 45 minutes. Mais est-ce lui-même trouve ça intolérable? J'en doute fortement.
Point de vue des droits des animaux, tuer un cochon ou une baleine, c'est exactement la même chose. Tuer un animal sans douleur sans qu'il s'en rende compte, ou le tuer en lui enfonçant des harpons pendant 45 minutes, c'est la même chose.
Dire le contraire, c'est spéciste et welfariste.
Watson est certainement efficace dans ses actions environnementales, mais son discours est parfois très problématique pour le mouvement abolitionniste des droits des animaux.
Kwaice, est-ce que selon vous Brigitte Bardot défend le droit des animaux ?
RépondreSupprimer@Kwaice :tu dis : "Tuer un animal sans douleur sans qu'il s'en rende compte, ou le tuer en lui enfonçant des harpons pendant 45 minutes, c'est la même chose.Dire le contraire, c'est spéciste et welfariste."
RépondreSupprimerJe suis profondément anti spéciste et je ne suis pas du tout d'accord avec ça. Mais tu es sans doute un meilleur anti spéciste que moi, avec une valeur morale bien plus élevée. Toi tu sais ce qu'est le VRAI anti spécisme, moi je suis un peu perdue, c'est évident.(IRONIE)
Quand à ton analogie "Baleines/vaches" "Hommes Blanc/Noirs". elle est tronquée dès le départ. Ce que Paul met en avant dans cet exemple, ça n'est pas l'espèce (et donc pas la couleur), c'est la souffrance.Son raisonnement tiendrait dans l'autre sens, si l'on mettait une heure à tuer un cochon et 30 sec à tuer une baleine, la mort du cochon serait d'autant plus choquante que son agonie aura été interminable. Nier cette agonie et la mettre sur le même plan qu'une mort infligée en quelques secondes (tout aussi injuste et cruelle soit elle) est selon moi un déni de la souffrance et un manque de respect. Pour un maitre de justice morale comme toi Kwaice, je trouve ça d'autant plus INCOHERENT.
Sabrina,
RépondreSupprimerJ'ai dit QUE DU POINT DE VUE DES DROITS DES ANIMAUX, "tuer un animal sans douleur sans qu'il s'en rende compte, ou le tuer en lui enfonçant des harpons pendant 45 minutes, c'est la même chose.Dire le contraire, c'est spéciste et welfariste."
C'est quoi le premier droit véritable des animaux pour moi? Le droit basique à la vie.
De là, tuer un animal en 1 seconde sans douleur, ou le tuer en 3h dans une douleur atroce, c'est la même chose du point de vue de ce droit: on lui nie ce droit basique à la vie.
Watson utilise un critère moral non pertinent, 2 même, pour établir une différence morale entre 2 espèces: le danger d'extinction et un 2e critère non pertinent, la -durée- de la souffrance. Un troisième même: le fait de faire partie d'un écosystème.
Le seul critère moral pertinent à prendre en compte est la sentience. Il n'y a aucune hiérarchie à établir entre une baleine et un cochon. Aucune.
(Avant qu'on me tombe dessus, je parle du point de vue des droits des animaux, et du point de vue abolitionniste même).
Si vous utilisez le critère de la -durée de la souffrance- par exemple, les bienpensants vous rétorqueront alors qu'en soi, il n'est pas immoral de tuer un animal pour le plaisir gustatif, du moment que l'abattage se fait rapidement et que l'animal ne s'en rende pas compte.
Et de là, l'exploitation animale peut joyeusement continuer comme si de rien n'était.
Dans mon analogie, j'ai notamment utilisé un critère non pertinent, la couleur, pour établir une différence entre 2 races. Même chose. C'est du racisme.
Alex,
RépondreSupprimerL'action des défenseurs des animaux en général et celle de Brigitte Bardot et de sa fondation est toujours très sincère et partent d'une bonne intention mais sincèrement, point de vue abolition des droits des animaux, on tourne encore une fois en rond.
Un rapide coup d'oeil à leur site, page d'accueil:
1) "Cet animal va être égorgé A VIF SANS ETOURDISSEMENT et dans de grandes souffrances. C'est ça un abattage rituel!"
2) Le cheval, ça ne se mange pas !
3) ou http://www.jeneportepasdefourrure.com/
On revient au problème des campagnes ciblées et welfaristes.
Le premier point met l'accent sur le fait que l'animal va être égorgé sans étourdissement à vif: le traitement est présenté comme le problème, pas l'utilisation. C'est le problème de la "viande heureuse", le welfarisme. On met le public plus à l'aise avec les réformes de l'exploitation. L'accent est mis sur le "bien-être". Pas sur l'utilisation en soi.
"Le cheval ça ne se mange pas!". Renforcement du spécisme, compartimentation (voir les articles traduits)
Jeneportepasdefourrure.com : idem.
Ces campagnes sont vouées à échouer et ne changeront pas le comportement de la société vis-à-vis des animaux, ils seront toujours vus comme des marchandises. On n'aura jamais l'abolition avec ce genre de campagnes. Il y a un paquet d'article à ce sujet sur fr.abolitionistapproach.com .
Aucune éducation vegan derrière, on n'attaque pas le problème à sa source. Je ne vais pas me répéter 10 fois, les articles de Dan Cudahy sont extrêmement bien foutus.
Il y a ptête des erreurs de traductions de ma part mais ils sont très clairs en général.
Oops mon avant dernier comment était pour anonyme, pas pour Sabrina.
RépondreSupprimerM'en sors plus à la fin.
"Toute montagne commence à se gravir par le bas, pas par le sommet"
RépondreSupprimerKwaice, votre idéalisme vous pousse à l'Utopie.
Vos idées utopiques sont irréalisables en l'état actuel des choses et auraient 3 conséquences si elles étaient mise en place :
1) inefficacité
2) décrédibilisation de vos propres arguments
3) en concentrant les efforts vers se que vous préconisez et moins vers les méthodes actuelles, cela fera à court terme énormément de tord à la cause animale et à la cause environnementale ... et le long terme ne sera même pas atteint.
Bilan : + de mal que de bien
Je vous fait un parallèle avec une métaphore : Kwaice, vous admettrez qu'on est loin de la perfection en terme de pollution sur la planète et donc de la qualité de TOUT nutriment. Je vous invite donc à TOUS ne strictement RIEN manger ni boire pendant au moins une année histoire que tout se remette en place, et dans 365 jours vous pourrez enfin boire un vrai verre d'eau. ... ... ... je doute que votre corps puisse attendre jusque là.
L'exemple est excessif (certains pourront même dire "absurde"), mais sur le PRINCIPE il ressemble énormément à vos propos.
Vos 3 points sont exactement ce que le mouvement dominant du "bien-être animal" est occupé à accomplir:
RépondreSupprimer-Inefficacité (animaux toujours vus comme des propriétés, la consommation de produits animaux par personne n'a jamais été aussi haute)
-Décrédibilisation de ses propres arguments (aucune cohérence dans le mouvement des droits des animaux, le public remarque ça mieux que les militants on dirait)
-Tort à court-terme (les animaux n'ont jamais été autant utilisés aujourd'hui malgré des dizaines d'années de campagnes, ou 200 ans de campagnes contre la fourrure par exemple), tort environnemental vu la catastrophe écologique qu'est la production de produits animaux en hausse, et à long terme inatteignable (démontré par a+b par Dan Cudahy et Francione dans leurs articles).
Expliquez-moi donc pourquoi l'éducation vegane prônée par le mouvement abolitionniste est une idée utopique, irréalisable et inefficace pour mettre fin au spécisme. Un article peut-être ?
Votre métaphore est en effet absurde et reflète une profonde incompréhension du problème des droits des animaux :
http://fr.abolitionistapproach.com/2011/10/02/vous-avez-foi-dans-le-welfarisme/
Quand on parle de dire de la merde pour dire de la merde! Le mouvement de libération des animaux me laisse encore un foi perplexe... Ne savez vous pas la définition d'antispécisme? Ce n'est certainement pas votre petite sur-sensibilité adolescente, mais une idéologie rationelle et fondée. Tout le contraire de votre idéologie fasciste abolitioniste. Vous ne ralier que très peu de gens a votre cause, car vous vous raprochez plus de gourou que de penseurs!
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