lundi 8 juillet 2013

Eat like you care



Eat Like You Care:  An Examination of the Morality of Eating Animals

Ce livre met la question de la consommation d’animaux carrément sur la table.



Nous prétendons tous nous soucier des animaux et les considérons comme ayant au moins une certaine valeur morale. Nous prétendons tous être d’accord sur le fait qu’il est injuste d’infliger souffrance et mort « inutilement » aux animaux et – peu importe le désaccord que nous pourrions avoir sur la question de la nécessité de l’utilisation animale – nous sommes tous d’accord que la souffrance et la mort d’animaux ne peut pas être justifiée par le plaisir, l’amusement, ou la commodité humaine. Nous condamnons Michael Vick pour les combats de chiens précisément parce que nous croyons fermement que quel que soit le plaisir que Vick a retiré de cette activité, cela ne peut finalement pas justifier ce qu’il a fait.



Donc comment pouvons-nous justifier le fait que nous tuons de nombreux milliards d’animaux terrestres et marins chaque année pour la nourriture ? Peu importe la manière « humaine » dont nous traitons et tuons ces animaux, la quantité de souffrance animale que nous causons est atterrante. Pourtant personne ne maintient que les aliments d’origine animale sont nécessaires pour une santé optimale. En effet, des données empiriques croissantes indiquent que les aliments d’origine animale sont préjudiciables à la santé humaine. Mais quelle que soit la manière dont vous évaluez ces preuves, il ne peut y avoir de doute sérieux sur le fait qu’on puisse être en excellente santé avec un régime alimentaire végétalien. Il y a également un large consensus sur le fait que l’agriculture animale est un désastre écologique. L’agriculture animale est responsable de pollution de l’eau, de l’air, de déforestation, d’érosion des sols, de l’utilisation inefficace des protéines végétales et de l’eau, et toutes autres sortes de dommages sur l’environnement.



La meilleure justification que nous avons pour la quantité inimaginable de souffrance et de mort que nous imposons aux animaux est qu’ils ont bon goût. Nous apprécions le goût des aliments d’origine animale. Mais en quoi est-ce différent de Michael Vick déclarant que son exploitation de combats de chiens était justifiable car il aimait regarder des chiens se battre ? Vick aimait s’asseoir autour d’une fosse et regarder des animaux se battre. Nous aimons nous asseoir autour du barbecue d’été à rôtir les corps d’animaux qui ont eu des vies et des morts qui sont aussi mauvaises, si pas pires, que les chiens de Vick. Quelle est la différence entre Michael Vick et ceux d’entre nous qui consommons des aliments d’origine animale ?



Ce livre démontre qu’il n’y a pas de différence, ou du moins aucune qui importe moralement.
Francione et Charlton soutiennent que si vous pensez que les animaux importent moralement – si vous rejetez l’idée que les animaux ne sont que des choses – vos propres croyances requièrent que vous arrêtiez de consommer des aliments d’origine animale. Il n’y a rien d’ « extrême » à un régime alimentaire végétalien ; ce qui est extrême c’est l’inconsistance entre ce que nous disons croire et la manière dont nous agissons lorsqu’il s’agit d’animaux.



Beaucoup d’entre nous sont mal à l’aise lorsqu’ils pensent aux animaux qui ont fini sur notre assiette. Nous avons peut-être pensé à arrêter de consommer des produits d’origine animale mais il y a beaucoup d’excuses qui nous ont empêché de le faire. Les auteurs explorent la trentaine d’excuses qu’ils ont entendu en tant que vegans de longue-date et abordent chacune d’entre elles, montrant pourquoi ces excuses ne fonctionnent pas. Avec sa réflexion claire et sensée sur l’éthique animale, sans jargon ou théorie compliquée, ce livre changera la manière dont vous réfléchissez à ce que vous mangez.


Voici quelques questions pour vous :

  • Avez-vous jamais aimé un animal ?
  • Avez-vous déjà eu un animal de compagnie qui faisait partie de votre famille ?
  • Pensez-vous qu’il est injuste d’infliger souffrance et mort inutile à des animaux ?
  • Pensez-vous que les animaux importent moralement ?
  • Vous souciez-vous de l’origine de votre nourriture ?
  • Savez-vous d’où proviennent vos aliments d’origine animale ?
  • Achetez-vous des œufs plein-air ? De la viande libre-parcours ?
  • Avez-vous envisagé de devenir végétarien ?
  • Êtes-vous déjà végétarien pour des raisons morales ?
  • Avez-vous envisagé de devenir vegan ?
  • Aspirez-vous à devenir vegan, mais vous pensez que vous ne pourriez jamais adopter un régime alimentaire végétalien ?
  • Êtes-vous déjà vegan et apprécieriez de connaître certaines manières plus efficaces pour communiquer avec ceux qui défendent la consommation d’animaux ?
Si vous avez répondu « Oui » à l’une de ces questions ci-dessus, alors ce livre a été écrit pour vous. N’hésitez-pas – lisez-le maintenant !

vendredi 1 mars 2013

[Traduction] Paranoïa des protéines



(Traduction de "Protein Paranoia")

Les pays industrialisés en général, et ceux victimes du colonialisme britannique en particulier, dont les Etats-Unis, ont été la cible d’une immense propagande pro-protéine. On ne sait pas comment cela a commencé, ni le moment où l’espèce humaine a commencé à consommer de la chair animale, mais peut-être que cette soif de sang du lambda a été exacerbée par le fait qu’au bon vieux temps, les rois interdisaient aux paysans de chasser les « meilleurs » animaux, et donc les paysans, comme c’est toujours le cas lorsqu’on interdit quelque chose, ont réagi en en voulant encore plus. Autres exemples : la consommation d’alcool, de marijuana, et autres drogues ‘récréatives’. Dès lors, consommer de grandes quantités de chair animale était symbole de statut social, un symbole visible d’affluence, de succès et de richesse, tout comme l’est le surpoids dans certaines cultures. Les temps d’antenne sont saturés de publicité pour le tabac (jusqu’il y a peu), les hamburgers, les morceaux de poulets, les produits laitiers, l’alcool, la malbouffe, et leurs besoins de « remèdes » en résultant : brevets « médicaux » toxiques, ayant tous des effets désastreux sur la santé et la longévité humaine. Les publicités pour les nourritures saines, comme les fruits et les légumes, sont quasi inexistantes. Il est clair que les éléments détruisant la santé doivent avoir une marge de profit bien plus élevée que ceux qui sont bénéfiques, pour encourager cette furie de publicités. (La publicité moyenne de 30 secondes pendant les heures de grande écoute coûte 300.000-500.000$, sans compter le coût de production.)

Même les “végétariens” ont cette phobie des protéines dans leur nouveau mode de vie – l’héritage de décennies de conditionnement par l’industrie publicitaire. On leur demande sans cesse : « où trouves-tu tes protéines ?? ». Et bien, de quelle quantité de protéine a besoin le corps humain en réalité ?

La manière la plus simple de comprendre notre besoin réel en protéines est de considérer le bébé humain. Les protéines sont utilisées pour la construction et la maintenance du tissu ; elles ne sont pas utilisées pour l’énergie sauf des dans des conditions extrêmes. L’enfant humain développe de nouveaux tissus au rythme le plus élevé de toute sa vie ; donc ses besoins en protéine sont au maximum de sa vie entière ! Que fournit la nature pour ses besoins en protéines ? Le lait maternel humain est un liquide contenant 1% de protéines. Oui, 1% de notre régime alimentaire est assez pour assurer le taux de croissance le plus élevé, et les besoins en protéines les plus élevés de notre vie entière ! Une fois adulte, le besoin en protéines est seulement nécessaire pour assurer la maintenance, pas la croissance additionnelle ; dès lors, les besoins en protéines d’un adulte sont encore moindres ! En fait, l’AJR actuel indique que l’humain adulte a besoin d’environ 1/3 des protéines d’un enfant ; donc, l’adulte a besoin d’1/3% de son régime alimentaire moyen en protéines. Cela peut être fourni de manière adéquate par les fruits et légumes, comme indiqué dans le tableau ci-dessous, sans avoir recours à des sources concentrées : noix/graines, « fromage de fruits secs », haricots, tofu, miso, « protéines de soja texturées » etc.

Comment est-ce que la « science nutritionnelle » orthodoxe, fondée en énorme partie par les cartels agro-alimentaires, arrive à ses AJR en ce qui concerne les protéines ?

Une méthode censée évaluer la « qualité » des protéines est appelée l'"Indice d'Efficience Protéique" (IEP) et est défini comme l’apport en poids d’un animal en croissance divisé par son apport en protéines. Bien que cela soit une mesure approximative de qualité de protéine, réalisée dans des conditions spécifiques, elle fut critiquée car seule la quantité de protéines consommée au-delà de la maintenance est utilisée pour la croissance. Qui plus est, l'IEP varie en fonction de l’apport alimentaire. Ce ratio trouve son utilité avec les petits animaux, et a été également employé dans les études pour enfants [1]. Un peu de réflexion met rapidement en lumière les mensonges. Premièrement, les résultats basés sur les études d’animaux autres que les humains offrent très peu ou aucune information qui peut être appliquée à l’espèce humaine, car les besoins biochimiques et alimentaires d’espères différentes sont tout à fait différents. La nutrition du rat ne s’applique tout simplement PAS aux humains, pas plus que la recherche des effets du LSD sur les araignées pourrait être extrapolé aux humains. Ce genre de « recherches » peuvent générer des subventions lucratives pour les universités et déboucher sur bon nombre de doctorats, mais sont inutiles pour toute compréhension des véritables problèmes alimentaires humains.

En outre, lorsqu’on considère le gain de poids, cela ne se rapporte PAS à la santé optimale en quoi que ce soit. Celui qui devient le plus obèse le plus rapidement est celui en meilleure santé ? Absurde. Au contraire, l’obésité est connue pour être nuisible pour la santé, alors pourquoi est-ce qu’un gain rapide de poids serait assimilé à un bénéfice alimentaire ? Le lait de vache, vu qu’il est désigné pour un animal qui gagne environ 453 kilos durant sa première année entraînera FORCEMENT une croissance plus rapide chez l’enfant humain (qui est supposé prendre 6 kilos durant sa première année) que le lait maternel humain, car ses concentrations en protéines et en calcium sont environ 3 à 4 fois plus élevées que dans le lait maternel humain, 7 fois plus en caséine, jusqu’à 3,4 fois plus en minéraux, et les hormones de croissance bovines provoquant la croissance rapide sont présentes. De toute évidence, suralimenter n’importe quel organisme par un facteur de 4 ou plus produira FORCEMENT une « croissance » rapide, par ex. obésité, mais aucune personne censée ne pourrait considérer cela comme étant une croissance saine, ou comme indicateur de la qualité nutritive « supérieure » des boissons bovines par rapport au lait maternel humain pour les enfants.

En effet, le bébé humain nourri par la vache est toujours grossièrement obèse, léthargique, maussade, en proie à des éructions cutanées, souffre constamment de problèmes digestifs, pleure énormément, est lent à apprendre, et malodorant. Le concept de l'IEP est un vestige de la mentalité d’après 2e guerre mondiale de consumérisme aveugle : plus, plus, plus est toujours mieux, mieux, mieux. Le concept d'IEP, et autres dogmes nutritionnels peu orthodoxes basés sur une « logique » également erronée, a donné lieu à cette société consommant des quantités énormes de protéines indigestibles et autres « nourritures » qui ne peuvent pas être correctement digérées et utilisées par le corps. Donc, une grande quantité de ces matériaux sont stockées dans le corps sous forme de matériaux partiellement digérés et toxiques que le corps tente d’éliminer par des phénomènes fort mal compris tels que les « rhumes » et les « grippes ». Les efforts du corps pour éliminer ces toxines stockées sont –mal- interprétés comme étant des « maladies », et des médicaments hautement toxiques sont utilisés pour supprimer les efforts du corps d’auto-nettoyage et d’auto-guérison. Des analyses plus détaillées de ce processus néfaste d’interférence avec le processus naturel de nettoyage du corps, ainsi qu’une technique simple pour éliminer de manière permanente les « rhumes », « grippes » et « allergies » de sa vie, sont disponibles dans l’article : Beyond Vegetarianism: How To Permanently Eliminate "Colds/Flus" by Simple Dietary Change (Au-delà du végétarisme : Comment éliminer de manière permanente les « rhumes/grippes » par un simple changement alimentaire). 

Cette façon erronée de percevoir la réalité, de considérer SEULEMENT la quantité en ignorant systématiquement la qualité, nous a mené exactement aux désastres écologiques mondiaux qui menacent actuellement la continuité de l’existence de toute forme de vie sur cette planète. Il y a des aspects QUANTITATIFS et QUALIFICATIFS à toutes les situations, concepts et pratiques ; il faut considérer les deux aspects, autrement l’incompréhension et le désastre sont inévitables.

Un autre moyen utilisé par la pseudo science nutritionnelle pour déterminer les « besoins » en protéines s’appelle la méthode d’Equilibre Azoté. Puisque l’azote fait partie du groupe aminé [-NH2] des acides aminés dont toutes les protéines sont faites, et puisque l’azote est bien plus facile à quantifier en laboratoire que les protéines complexes, la théorie est que l’on devrait consommer assez de protéines (mesurées en azote) de sorte que la quantité ingérée soit équivalente à la quantité excrétée. (C’est semblable à la philosophie absurde Gatorade : mangez vos excrétions.) Donc, lorsqu’on se trouve en « équilibre azoté », il n’y a aucun gain ou aucune perte nette d’azote et on prétend que les tissus sont idéalement maintenus. Pour déterminer le statut en protéines d’une personne, on la soumet à un régime alimentaire réduit en protéines, ou sans protéines, et on mesure ensuite l’azote excrété pendant quelques jours et on estime ensuite que vu que cela représente le montant de protéines perdues, cela représente également le montant que la personne aurait dû ingérer durant la même période pour maintenir un poids stable. Simple et évident n’est-ce pas ? Erreur ! Malheureusement, les nutritionnistes ne savent pas que des quantités énormes de mucus et toxines basées sur les protéines sont stockées dans le corps du consommateur moyen d’aliments cuits, viande riche en protéines/œufs/produits laitiers, ou que soumettre ces personnes à ce qui est essentiellement un jeûne déclenchera un processus d’auto-nettoyage qui provoquera l’élimination du corps de grandes quantités de mucus et toxines riches en azote. Au vu de ces excrétions accélérées, les besoins en protéines de l’être humain sont grossièrement exagérés.

Toute personne ayant expérimenté un changement de régime alimentaire, ou surtout le jeûne, sait qu’une énorme quantité de déchets sont éliminés lors de tout changement positif dans le régime alimentaire, et que ces éliminations sont fortement accélérées durant un jeûne. (Un jeûne consiste à ne consommer que de l’eau, et à faire un lavement pour aider à nettoyer le côlon des déchets pour prévenir une grave auto-intoxication.) Par ailleurs, de grandes quantités de mucus sont éliminées en premier ; et au fur et à mesure que le corps se nettoie, les excrétions de mucus ralentiront nettement. Puisque les expériences sur l’« Equilibre Azoté » nutritionnel ne durent généralement pas assez de temps pour que le corps se nettoie assez pour déterminer ses réels besoins en protéines, comme en témoigne la perte d’azote constante, pas exponentiellement décroissante, les quantités estimées par cette méthode excèdent largement nos besoins réels.

En ce qui concerne les exigences en protéines, Albanese et Orto [2] admettent que « Bien que l’étude des besoins en protéines de l’humain ait suscité l’intérêt de scientifiques durant des dizaines d’années... des exigences définitives n’ont pas été établies à la satisfaction d’un grand nombre. » Ils se lamentent que la méthode d’Equilibre Azoté « ait été fréquemment étudiée, mais semble en réalité être un indicateur peu fiable d’apport satisfaisant en protéines. » Qui plus est, « les quantités de protéines nécessaires au maintien de l’équilibre azoté varient selon l’état nutritionnel du sujet. Lorsque les réserves en protéines étaient épuisées, même de petites quantités d’azote étaient suffisantes pour produire un équilibre positif. De même, on a découvert que, chez les patients ne consommant que du riz, l’équilibre azoté pouvait être maintenu avec de petites quantités de protéines – quantités qui ne semblaient pas favorables à une bonne santé. » « … la somme des données disponibles, dont l’ARJ du National Research Council, représente au mieux des tâtonnements intelligents sur les quantités de protéines qui couvriront amplement les besoins de l’humain. »[1]

« L’effet d’une faim totale (ex: véritable jeûne) sur l’excrétion d’azote a été étudié bon nombre de fois. Un rapport montre qu’une femme en bonne santé ayant volontairement suivi un jeûne a excrété durant les premiers jours une moyenne de 6 à 8 grammes d’azote, et ensuite les jours suivants, jusqu’au 26e jour, 4,26 grammes et encore plus tard 2 à 3 gramme par jour. … La réduction progressive d’excrétion d’azote, comme constaté lors des jeûnes, semi-jeûnes, ou régimes pauvres en protéines, se produit non seulement parce que les fractions de protéines facilement disponibles du corps sont progressivement épuisées mais probablement à cause de l’adaptation à l’approvisionnement réduit de nourriture ou de protéines. »[1] Etrangement, si le corps s’est réellement adapté à cet approvisionnement réduit de protéines, un approvisionnement plus élevé n’est de toute évidence pas nécessaire. Si, pour l’exemple plus haut, les 2-3 grammes/jour représentent les réels besoins en protéines du corps, après que les déchets à haute teneur en protéines aient été éliminés, alors les besoins journaliers en protéines seraient : P=N (azote) x 6.25 = 2.5 x 6.25 = 15.6 grammes/jour, nettement moins que les « tâtonnements intelligents » des AJR de 64 grammes/jour pour une femme. Cette quantité pourrait être fournie par environ 1.4 kilo de fruits et légumes.

De manière significative, Albanese et Orto admettent que « l’efficacité de l’utilisation de protéines est diminuée lorsque l’apport calorique est bas ou que l’approvisionnement en protéines est excessif ».[1] Une autre preuve qu’un régime élevé en protéines est inutile et auto-destructeur. Lorsqu’on gagne de l’expérience avec un régime alimentaire pauvre en protéines, à base de plantes, on finit par comprendre que les protéines concentrées, par ex celles de plus d’1% environ, ne peuvent pas être digérées correctement, et qu’on est en bien meilleure santé avec les protéines fournies par les fruits et légumes qu’en tentant d’obtenir « assez » de protéines via des sources concentrées, telles que les noix/graines, haricots, légumineuses, etc.

Une conclusion très frappante, au moins pour ceux et celles conditionnés par la culture des cowboys de croire que nous avons besoin de beaucoup de protéines, est révélée par les AJR et l’application d’un peu de calcul de secondaire. Les valeurs des AJR en protéines et énergie se trouvent ci-dessous. 

Les 4e et 6e colonnes, cependant, sont les AJR/lb du poids du corps, car cette information est capitale pour produire des comparaisons significatives pour les gens de poids différents. En omettant intentionnellement ce calcul simple et tout à fait nécessaire, les « autorités » donnent la clairement fausse impression que les besoins en protéines et calories augmentent lorsque nous grandissons ; cependant, le contraire est exactement correct. La vérité est que l’humain adulte a besoin d’environ 1/3 des protéines et ¼ des calories, sur une base grammes-par-grammes, dont il a eu besoin durant l’enfance !  Ceci est aisément fourni par les fruits et légumes. 

Contenu protéique de différents aliments (en % de protéines par pourcentage de poids)

Fruits : 0,5-1,5 %
Lait maternel : 1-1,1 %
Riz brun :  2,5 %
Riz blanc : 2%
Légumes : 0,5-3,5 %
Choux : 2-4 %

Remarque: les aliments suivants possèdent bien trop de protéines pour une digestion correcte par l'humain, et ne sont dès lors pas recommandé pour la consommation mais sont inclus pour la comparaison.

Lait de vache : 3,5 %
Haricots (cuits) : 8 %
Oeufs : 13 %
Fromage : 14-20 %
Viande : 9-30 %
Poisson : 20-28 %
Noix/graines : 10-25 %


[1]  Goodhart and Shils, Modern Nutrition in Health and Disease, Lea and Febiger, 5th ed, 1973

Mon opinion :  Article fort intéressant mais dommage qu'il n'y ait pas plus de sources, le lien en bas de page renvoyant vers plus de renseignements étant mort. Même en étant végétalien, nous avons tendance à consommer des aliments riches en protéines par peur d'une éventuelle carence. Personnellement, je pense qu'à partir du moment où les besoins en calories sont atteints, il me semble tout simplement impossible pour l'humain d'avoir une carence en protéines, même en ne se nourrissant que de fruits et légumes. N'oublions par ailleurs pas que la cuisson dénature les protéines.

Plus de ressources sur les protéines : http://www.ecologos.org/pro.htm